Tennis. US Open - Carlos Alcaraz et la présence de Donald Trump : "Ne pas trop y penser"
"Carlitos" est en finale de l'US Open sans avoir perdu le moindre set ! Une première depuis Roger Federer en 2015. Vendredi soir, Carlos Alcaraz a surclassé Novak Djokovic, 6-4, 7-6(4), 6-2. L'Espagnol tient sa revanche après deux défaites face au Serbe aux Jeux Olympiques de Paris 2024 et à l'Open d'Australie. Le numéro 2 mondial jouera sa septième finale en Grand Chelem, pour la troisième fois de suite contre son rival Jannik Sinner. Vainqueur à Roland-Garros puis battu à Wimbledon, Alcaraz tentera d'empocher la belle à New-York. En cas de victoire contre Sinner ce dimanche, il réservera quelque chose, mieux qu'une coupe de cheveux. "Encore mieux — vous verrez. Surprise, surprise", a-t-il lâché avec le sourire.
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Retrouvez ICI le tableau complet du simple hommes de l'US Open 2025
Retrouvez ICI le tableau complet du simple dames de l'US Open 2025
"Je deviens sans doute plus mûr, je me connais mieux"
Alcaraz a évoqué son beau parcours à l'US Open en conférence de presse. "C’est super. C’est exactement ce sur quoi je travaille : la constance — éviter les hauts et bas pendant les matches, garder le niveau du début tout au long. Je pense y parvenir ici et j’en suis fier. Je deviens sans doute plus mûr, je me connais mieux ainsi que mes besoins en dehors du court. Ce que je fais hors court m’aide beaucoup à jouer mon meilleur tennis. Ça progresse. Quelqu’un m’a dit un jour : ne pense pas à 35 ou 38 ans ; concentre‑toi sur les cinq prochaines années — pour moi jusqu’à 27 — puis encore cinq, etc. Avancer année par année, au maximum par blocs de cinq ans. Je vais prendre soin de mon corps au mieux pour durer. Ce que fait Novak est impressionnant — quatre demies, défier la nouvelle génération, garder ce niveau à 38 ans. Physiquement, on dirait qu’il a 25 ans."
Sur la présence de Donald Trump dimanche : "C’est très positif pour le tennis d’avoir le président en tribunes"
"Jannik a énormément progressé physiquement — c’est évident. Il peut jouer à 100 % pendant deux, trois, quatre heures : c’est son plus grand pas en avant. Moi, c’est la constance et l’absence de hauts et bas, sur le court et en dehors. J’ai compris l’importance de soigner chaque détail — d’être aussi « parfait » que possible — et c’est ma plus grande amélioration", a-t-il expliqué avant de réagir à la présence du Président des Etats-Unis Donald Trump dans les tribunes dimanche soir. "C’est un privilège pour les tournois d’avoir des présidents — de n’importe quel pays — qui soutiennent l’événement et le tennis. Moi, j’essaierai de ne pas y penser pour ne pas me rendre nerveux. C’est très positif pour le tennis d’avoir le président en tribunes."

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