Tennis. US Open - Emma Navarro, sur son nuage : "C'est fou d'être en demi-finale"

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"Même si j'avais gagné ce jour-là, j'aurais probablement dit la même chose"

Battue par Qinwen Zheng en huitièmes de finale des JO, Emma Navarro avait lâché des mots forts à l'encontre de la Chinoise. "Je lui ai dit que je ne la respectais pas en tant que compétitrice. Elle fait les choses de manière assez brutale. Il n'y a pas beaucoup de camaraderie dans le vestiaire, alors c'est difficile d'affronter une adversaire comme elle, que je ne respecte pas vraiment."

Interrogée à nouveau sur le sujet ce mardi en conférence de presse, Navarro a confié. "Je ne veux pas entrer dans les détails, mais je pense que pendant ce match, à l'entraînement, et les dernières fois où je l'ai jouée, j'ai eu l'impression qu'elle me manquait un peu de respect. Je pense qu'elle ne m'a pas nécessairement traité ou n'a pas traité le sport avec respect. C'est pourquoi j'ai dit ce que j'ai dit après le match. Je ne lui ai pas parlé depuis. Et non, je ne me suis pas surprise moi-même. C'est ce que j'ai ressenti tout au long du match. Même si j'avais gagné, j'aurais probablement dit la même chose."

The most unexpected drama of the day came after the incredible Zheng-Navarro battle.

Qinwen won after saving match point. The handshake was tense and explained by both players afterwords.

Navarro. "I just told her I didn't respect her as a competitor. I think she goes about… pic.twitter.com/T6jYQFRaYp

— José Morgado (@josemorgado) July 30, 2024

"Cette demi-finale signifie beaucoup pour moi"

Menée 5-1 dans la seconde manche, Emma Navarro est restée concentrée, à l'affût d'une baisse de régime de l'Espagnole, ce qui est arrivée. "Quand je suis revenue à 5-2, je me suis dit qu'il y avait peut-être la place de finir en deux sets. Il fallait rester solide, même si j'étais aussi prête s'il devait y avoir un troisième set. Je suis très heureuse de ma performance, c'est fou d'être en demi-finales ici. US Open baby ! 

Cette place et cette réussite, l'Américaine la doit à son travail, mais aussi à son entourage, marquée par une forte stabilité. "Cette demi-finale signifie beaucoup pour moi. Mon coach (Peter Ayers) et moi avons travaillé dur et bien depuis que j'ai 14 ou 15 ans. Merci beaucoup pour ton temps et ton dévouement, et d'avoir fait la joueuse que je suis aujourd'hui. Je tiens également à remercier mon père. Je pense qu'il a eu une vision dès mon plus jeune âge. Il savait que j'étais un peu hyperactive ou quelque chose du genre à rester assis dans une salle de classe ou à travailler toute la journée. Il a vu quelque chose en moi, alors, merci papa de m'avoir envoyé sur ce chemin."