Tennis. US Open - Stefanos Tsitsipas : "J'ai montré de quoi j'étais capable"
Par Alexandre HERCHEUX le 27/08/2025 à 10:41
Stefanos Tsitsipas enfin sur la bonne voie ? En tout cas, le Grec avait perdu cinq de ses six derniers matchs officiels avant cet US Open 2025. De retour avec son père après avoir mis fin à sa collaboration avec Goran Ivanisevic, il a parfaitement lancé son tournoi à New-York mardi soir en domptant Alexandre Müller, 4-6, 6-0, 6-1, 7-6(5). Tsitsipas avait bien besoin de cette victoire et n'a pas caché sa satisfaction en conférence de presse.
Vidéo -
Lire la suite de l'article
Retrouvez le tableau de l'US Open 2025 messieurs en cliquant ici
Retrouvez le tableau de l'US Open 2025 dames en cliquant ici
"Au final j’ai montré de quoi j’étais capable. Très belle victoire"
"Mon esprit partait un peu dans tous les sens au départ — surtout un manque de confiance, faute d’avoir joué récemment, sans trop savoir où se situait mon niveau", a analysé Tsitsipas. "Difficile de me repérer une fois le match lancé. J’essayais de prendre la mesure et je me suis vraiment calé au deuxième set. Ensuite, je suis resté solide mentalement, j’ai pris du plaisir sur les deux sets suivants et ça m’a redonné de la confiance. Le dernier set a été un combat — il a tenté des choses qui m’ont un peu perturbé — mais au final j’ai montré de quoi j’étais capable. Très belle victoire."
"Avant, tout me venait sans forcer. Et je ne gérais pas de blessures..."
Tsitsipas a aussi évoqué en toute honnêteté la différence entre le Stefanos des premières années au sommet et celui de maintenant. "À l’époque, mon esprit était très calme et confiant ; j’avais faim. Mon jeu de jambes était excellent. Tout cela me venait sans forcer. Et je ne gérais pas de blessures — ça change tout : quand quelque chose vous gêne, c’est un rappel permanent. Vous allez sur le court en vous demandant « Je suis en forme ? Oui… mais il y a ceci et cela ». Y faire face en continu rend le retour plus dur. Reconstruire n’est pas simple."
Valentin Royer, de 209e à 57e en 2025 : "Si on m’avait proposé ça..."
