Tennis. US Open - Venus Williams n'a pas pu retenir ses larmes : "3 mois sans jour off"
Entrée de légende, sortie sous une standing ovation : pour sa 25e participation au tableau principal à New York (record), Venus Williams a retrouvé les projecteurs… et les émotions. À 45 ans, elle est la joueuse la plus âgée à avoir disputé le simple à l’US Open depuis 1981. Venus a enflammé l’Arthur Ashe pour son grand retour en Grand Chelem malgré la défaite contre Karolina Muchová en trois sets, 6-3, 2-6, 6-1. Le public debout, larmes... L'émotion était forte. Venus est revenue sur ce moment en conférence de presse et n'a pas pu retenir ses larmes à nouveau.
Vidéo - Venus Williams émue en conférence de presse
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Les larmes de Venus : "Pas de dîners, pas d’amis, rien — juste de l’entraînement pendant trois mois"
Avec mon équipe, on a travaillé aussi dur et aussi vite que possible — zéro jour off. Pas de dîners, pas d’amis, rien — juste de l’entraînement pendant trois mois. Après chaque match perdu, je retournais au travail pour apprendre et progresser. Revenir sur le court, c’était me donner une chance de jouer plus en santé. Quand on n’est pas en forme, ça touche aussi le mental. C’était agréable d’être plus libre", a-t-elle confié avant de ne plus pouvoir retenir ses larmes.
"Je ne crois pas avoir déjà eu un public autant de mon côté"
"Les lumières sont très vives là‑bas. Je ne crois pas avoir déjà eu un public autant de mon côté. Même quand j’ai perdu les deux premiers jeux, il était encore là, à chaque point, alors que le match commençait à filer. Je savais en entrant que les gens dans le stade, aux États‑Unis et dans le monde me soutenaient. Ça fait du bien d’avoir ce type de soutien", a reconnu Venus Williams.
"À ce stade de ma carrière, je ne suis pas sûre d’avoir envie de voyager si loin"
Et la suite ? "Y a‑t‑il des tournois aux États‑Unis ? Quelqu’un peut déplacer un tournoi ici ? (sourire)", s'est-elle amusée. "À ce stade de ma carrière, je ne suis pas sûre d’avoir envie de voyager si loin. J’adore jouer, et mon niveau a beaucoup monté depuis Washington. J’ai fait de mon mieux pour enlever la rouille, mais on ne peut faire que tant en trois ou quatre matches. Certains coups que j’ai manqués relèvent plus du « feeling » que de l’entraînement — c’est une question de répétitions — et c’est ce qui m’a manqué aujourd’hui."
"Mon objectif est de faire ce que j’ai envie de faire..."
"Mon objectif est de faire ce que j’ai envie de faire. Je voulais être là cet été. Je suis très reconnaissante envers les tournois qui m’ont offert des wild cards — ils auraient pu dire que j’étais partie trop longtemps ou que je n’avais pas enchaîné les matches à cause de la santé et des blessures. Beaucoup de gens ont cru en moi, et je suis reconnaissante d’avoir eu la chance de frapper fort, de jouer mon tennis « excitant ». C’est fun d’y aller à fond — mais j’ai aussi appris que ce n’est pas toujours nécessaire. Aujourd’hui c’était un meilleur repère : jouer le coup intelligent, puis aller chercher le suivant. On n’arrête jamais d’apprendre. J’ai beaucoup appris et j’apprends encore sur moi‑même. Quand je repense à notre match en 2020, j’étais tellement mal — pas bien, avec beaucoup de douleur. Aujourd’hui, c’est le jour et la nuit. Je suis reconnaissante d’avoir pu jouer en me sentant mieux et d’avoir eu une vraie chance."

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