Tennis. Wimbledon - Connors sur Djokovic : "Les jeunes vous cassent, vous fatiguent..."
Jimmy Connors en connaît un rayon au sujet des joueurs de tennis âgés. Membre du Top 100 jusqu’à ses 40 ans, le natif de l’Illinois a tout connu dans sa carrière. De la gloire quasi absolue, très jeune, comme lorsqu’il remporte ses trois premiers Grands Chelems et devient numéro 1 mondial à l’âge de 22 ans, à l’envie de continuer à jouer, et à performer, à un âge avancé, comme lorsqu’il atteint les demi-finales de l’US Open à 39 ans… Son parcours ressemble étrangement à celui de Novak Djokovic, qui a remporté son premier Majeur à 21 ans et qui vient d’effectuer une demi-finale à Roland-Garros à l’âge de 38 ans. Ainsi, dans son podcast Advantage Connors, le joueur aux 8 titres du Grand Chelem a expliqué ce qui empêchait, selon lui, le médaillé d’or aux derniers Jeux olympiques d’entrer seul dans l’histoire du tennis avec 25 couronnes en Majeurs.
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"Les jeunes joueurs comme Alcaraz et Sinner vous utilisent pour se faire un nom"
“Son succès dans tous les Grands Chelems a été incroyable, disons-le. Je suis sûr qu’il aurait adoré être en finale [de Roland-Garros], battre Sinner et récupérer de la confiance. Mais je continue de vous dire qu’en vieillissant, jouer contre ces jeunes joueurs n’est pas une tâche facile. Surtout dans ces matchs en trois sets gagnants. Ce ne sont pas ceux que vous gagnez 6-4 dans le 5e ou 7-5 dans le 4e [qui font mal]. Ce sont ceux qui suivent qui vous cassent et vous fatiguent, au point que, lorsque vous arrivez en quarts ou en demi-finale et que vous devez jouer votre meilleur tennis, vous combattez la fatigue. Ça arrive à tous les athlètes. Vous ne pouvez rien y faire.
Pour les athlètes, quand vous vieillissez, vos rivaux sont plus jeunes. Et quand ils arrivent, et qu’ils veulent se faire un nom, comme Alcaraz et Sinner, ils veulent vous utiliser, le vieux joueur, comme leur tremplin. Pour beaucoup de ces gars, battre Novak et pouvoir dire à leurs enfants qu’ils ont battu Djokovic à Wimbledon, c’est énorme !“
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