Wimbledon - Federer : "Pour le titre, c'est à moitié ouvert"

Roger Federer jouera son deuxième match sur gazon ce mardi à Halle en fin d'après-midi. En marge de son entrée en lice dans le tournoi, le Suisse s'est exprimé en conférence de presse sur cette surface particulière : "A la base, ce n'est pas ma surface naturelle. J'ai grandi sur terre battue et indoor. Mais mes principaux succès sont intervenus sur gazon ou sur dur. En même temps, je ne regrette pas de ne pas avoir eu plus de courts sur gazon ou de ne pas être né à une période où il y avait beaucoup de Grands Chelems sur herbe. J'aime le challenge des changements de surface". Le n°5 mondial a également été interrogé sur son pronostic pour Wimbledon, qui commence le 3 juillet prochain. "Pour Wimbledon, c'est à moitié ouvert, a-t-il confié. Je crois que le titre se jouera entre les meilleurs joueurs. Je serai très surpris si quelqu'un en dehors du Top 20 gagne le tournoi. C'est possible, je sais. Il y aura des surprises la première semaine. Mais confirmer la seconde semaine et gagner le Grand Chelem, c'est très difficile". 

Vidéo - Wimbledon - Federer ne voit pas une surprise l'emporter

Federer : "J'ai eu l'impression que Roland-Garros pouvait avoir un effet négatif sur les prochaines échéances"

Le Suisse a aussi évoqué son absence à Roland-Garros cette année. "Etant donné comment je me sentais à l'époque, c'était étonnamment facile de prendre cette décision, a-t-il débuté, selon des propos rapportés par Sportskeeda. Après l'avoir prise, je n'ai pas eu de regrets en suivant le tournoi. Je n'ai jamais pensé, 'si seulement j'y étais', j'avais hâte que la saison sur gazon commence et je passais du bon temps avec mes amis et ma famille chez moi. Pendant longtemps, le plan était de jouer Paris. Mais d'un coup, j'ai eu le sentiment que je n'allais pas être à l'aise. Je ne voulais pas compromettre mes objectifs pour la saison sur gazon puis l'US Open. J'avais l'impression que Roland-Garros pouvait potentiellement avoir un effet négatif sur les échéances à venir. Ca aurait pu m'aider mais il y avait plus de risques que ça penche de l'autre côté. En me basant sur ma santé, c'est pourquoi j'ai décidé de ne pas participer. Mais c'est un choix que je ne referai peut-être pas dans le futur. Je ne sais pas ce que me réserve le futur. C'était juste une décision ponctuelle".