Tennis. Wimbledon - Giovanni Mpetshi : "Je viens juste de montrer le bout de mon nez"

Retrouvez ici le tableau simple messieurs de Wimbledon

"Je l'ai senti pendant le premier set que ça allait être compliqué physiquement..."

"J'aurais pu adopter un autre style de jeu, être beaucoup plus offensif" a d'abord commenté Giovanni Mpetshi Perricard sur sa défaite du jour. "Je l'ai senti pendant le premier set que ça allait être compliqué physiquement. J'étais moins tonique, moins réactif. Au niveau du service, j'arrivais moins à tenir mon buste et mon épaule chauffait énormément. Tout était un peu plus fatigué que d'habitude. Mais il faut faire avec ! C'est une nouvelle expérience pour moi, je sais sur quoi je vais devoir bosser."

"Être en huitièmes d'un Grand Chelem, c'est la première fois. Il y a des secteurs que je ne connais pas physiquement, comme jouer un match en étant vraiment touché. Ce n'est que du positif. Maintenant, je sais qu'en huitièmes, il faudra que je sois prêt à endurer ça. Je pense que j'ai les ressources pour. C'est des choses que je dois bosser, à la fois en salle et sur le terrain" a t-il ajouté. Le joueur de 21 ans a disputé 7 matchs en l'espace de 15 jours.

BRAVO LORENZO 🇮🇹

Lorenzo Musetti secures a place in a maiden Grand Slam quarter-final by overcoming Lucky Loser Giovanni Mpetshi Perricard 4-6, 6-3, 6-3, 6-2 �'�#Wimbledon pic.twitter.com/EDLWt7bd7V

— Wimbledon (@Wimbledon) July 8, 2024

"En travaillant, je pourrais peut-être rivaliser avec des mecs top 10"

D'un point de vue plus général, ce Wimbledon est une réussite pour Mpetshi Perricard, qui n'avait jamais remporté de match dans le tableau final d'un Grand Chelem par le passé. "C'était sympa du début à la fin. Le match contre Korda m'a vraiment plu. C'était mon meilleur match depuis le début de l'année. Quand j'ai commencé l'année, je ne savais pas que j'allais faire une deuxième semaine de Grand Chelem. Je suis concentré sur le moment présent. J'ai des tournois qui vont venir aux États-Unis, je vais donner le maximum. On a des objectifs. Je pense que je vais être prêt pour les réaliser. On va voir ce que l'avenir nous dira."

"Il faut voir d'où je viens. Manu m'a connu quand j'avais 18 ans et que je venais de faire trois mois sans tennis parce que j'étais blessé à l'épaule. Le fait d'être top 50 et de savoir qu'il y a encore plein d'axes de travail à améliorer, c'est encourageant. Cette année, je me suis prouvé pas mal de choses sur le circuit Challengers. Là, je viens juste de montrer le bout de mon nez sur le circuit principal. J'ai pu rivaliser avec des mecs top 20. En travaillant, je pourrais peut-être rivaliser avec des mecs top 10. Je ne sais pas, mais je pense que j'en suis capable." Lundi prochain, au moment de démarrer l'ATP 250 de Newport, il sera autour de la 44e place mondiale.