Wimbledon - Stubley : "Le gazon était en bon état avant l'annulation"
Par Aude MAZ le 11/07/2020 à 07:50
Ce lundi 29 juin, comme d'habitude Neil Stubley est allé travailler, mais contrairement aux autres années, pour le jardinier chef du tournoi de Wimbledon un "étrange sentiment de calme" régnait sur le All England Tennis and Lawn Tennis Club. En effet, ce lundi aurait dû marquer le début du tournoi le plus prestigieux du monde, celui de Wimbledon. Le 1er avril, comme une mauvaise blague, la réunion d'urgence du Board a scellé le sort du grand chelem sur gazon. Assuré en cas de pandémie, pour le tournoi, l'annulation était la meilleure solution contrairement à l'US Open ou Roland-Garros. Et si comme le rappel le jardinier les terrains en gazon étaient prêt, il faut du temps pour mettre en place les infrastructures.
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"Les courts en gazon étaient en bon état avant l'annulation, assure-t-il. Ce sont les infrastructures qui prennent du temps à mettre en place. Il ne s'agit pas de dire qu'en deux semaines, nous pourrions jouer dessus. Il faut huit à dix semaines pour être prêt. Début avril, au beau milieu de la pandémie, ce délai était intenable. Encore maintenant, avec les restrictions en place, il serait impossible de les tenir", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse en ligne, rapportée par TennisTemple. Du coup, cette année sera un peu particulière même s'il continue à travailler avec son équipe : "La fierté vous pousse à continuer le travail. Bien sûr, il est décevant de ne pas jouer, mais la situation dans son ensemble nous permet de remettre cela en perspective. Bien que nous adorions notre travail, il doit se situer dans le monde réel" a-t-il insisté. En effet, l'urgence est à la stabilisation de l'épidémie. Néanmoins en ce début d'été 2020, l'absence du tournoi de Wimbledon laissera un vide dans le monde de la petite balle jaune.