Tennis. Wimbledon - Taylor Fritz : "Mpetshi Perricard... je n'étais pas énervé contre lui"
Taylor Fritz a frôlé l'élimination. Passé à deux points de la défaite dans un match frustrant face au Français Giovanni Mpetshi Perricard et ses services surpuissants, l'Américain a survécu à tout ce qui aurait pu le faire craquer, des premières balles exceptionnelles du Lyonnais, à l'interruption du match à deux sets partout lundi soir, mais il a tenu bon (6-7, 6-7, 6-4, 7-6, 6-4). Plus expérimenté et habitué de ces moments de tension, Fritz s'est qualifié pour le deuxième tour, et est revenu sur ce report du 5e set à mardi, alors qu'il restait 45 minutes avant le couvre-feu annoncé lundi soir.
Vidéo - Taylor Fritz après sa victoire contre Giovanni Mpetshi
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"Ça aurait été facile d'être frustré après l'interruption"
"J'aurais pu jouer le 5e set hier. J'ai la sensation qu'on avait le temps de finir le match. Si nous n'avions pas le temps, j'aurais compris qu'il n'y avait aucun raison de débuter le set. On aurait pu jouer si les deux joueurs étaient d'accord, mais il n'a pas voulu et c'est totalement compréhensible. Je n'étais pas énervé contre lui, je comprends totalement. Je suis resté confiant, même si ça aurait été facile d'être frustré après l'interruption de lundi soir. J'aurais été confiant, que le match se termine lundi soir ou aujourd'hui."
"Je me suis dit lundi soir : Il n'y a aucune chance que le match soit arrêté"
"Hier soir, j'ai senti que j'allais gagner. Je me sentais très confiant si nous continuions à jouer, je me sentais bien. Je jouais très bien et tout aurait pu arriver. J'avais l'impression que nous avions le temps de jouer. Je pensais mentalement à terminer ce match hier soir. Avant le match, ils nous ont dit : "Êtes-vous prêts à jouer jusqu'à 23 heures ? Nous allons nous arrêter à 23 heures". Quand je regarde l'horloge à la fin du quatrième set, je me dis : "Oh, il est 22 heures, il n'y a aucune chance qu'ils nous arrêtent. Nous jouerons le cinquième set, c'est sûr. L'idée d'arrêter ne me venait même pas à l'esprit. J'avais une vision totale de ce match. C'est l'arbitre qui prend la décision. Ce que je n'ai pas compris de la part de l'arbitre, c'est qu'après avoir dit quelle était sa décision, il a continué à me poser des questions. Je pense qu'il voulait que je sois d'accord avec lui. J'ai dit : "Je ne sais pas pourquoi vous me posez la question, parce que je veux jouer. Arrêtez de me demander pourquoi vous avez déjà dit que nous n'allions pas jouer". Je n'ai pas compris."