Tennis. WTA - Quand Eugenie Bouchard élit domicile au paradis fiscal
Par Antoine RICHARD le 21/09/2018 à 13:42
La liste des Canadiens résidents aux Bahamas, pays n'imposant pas sur le revenu, continue de s'agrandir avec la récente arrivée d'Eugénie Bouchard si l'on en croit les listes dévoilées par les deux derniers Grands Chelems, Wimbledon et l'US Open. Représentante du Canada dans les différentes compétitions de tennis, la tenniswoman n'est pas la première à avoir un paradis fiscal pour lieu de résidence. Ses compatriotes masculins Denis Shapovalov et Vasek Pospisil ont également un pied dans ce pays situé entre Cuba et la Floride, dernier lieu de résidence de l'ancienne finaliste de Wimbledon. Il faut dire que cet état américain offre déjà de belles garanties pour les revenus puisqu'il n'y a pas d'impôt d'état. Les résidents doivent tout de même payer l'impôt fédéral américain, qui se révèle moins important que le taux d'imposition maximal du Québec (39,6% contre 49,97% selon La Presse).
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Les Bahamas ne sont cependant pas la référence dans le monde du tennis. Monaco est le leader de l'accueil des joueurs et joueuses de tennis avec au total 5 hommes et 4 femmes y résidant parmi les 10 meilleurs de chaque catégorie, toujours selon La Presse. Ainsi, on retrouve sur le petit Rocher Novak Djokovic, David Goffin, Alexander Zverev, Grigor Dimitrov ou encore le Canadien Milos Raonic. Le tennis est loin d'être le seul sport concerné par ce phénomène de société. Ces multiples déménagements posent tout de même une question d'un point de vue sportif : l'athlète doit-il finalement représenter son pays de naissance ou bien celui dans lequel il vit ? Du côté de l'éthique, il est aussi normal de se demander, comme à chaque fois qu'un scandale fiscal éclate, s'il est normal de laisser de telles opportunités financières, défrayant toute concurrence, existées...
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