Tennis. WTA - L'intégration de joueurs transgenres, le sujet qui divise
Par Adrien BACHY le 19/03/2019 à 07:24
C'est une histoire qui fait parler depuis quelques semaines déjà dans le monde de la petite balle jaune. En décembre dernier, l'ancienne championne Martina Navratilova avait réagi suite à un article de la BBC Sport qui parlait des sportifs transgenres dans le sport féminin. A la suite de cet article, l'ex-championne s'était exprimée avec des propos assez chocs, en faisant même une tribune publiée sur The Times. "Ce n'est clairement pas normal. Vous ne pouvez tout simplement pas vous proclamer femme, pour ensuite vous mesurer à d'autres femmes en compétition. Il doit y avoir des règles standardisées et avoir un pénis et participer à des compétitions en tant que femme ne correspond pas à ce standard", disait-elle. Des propos qui avaient fait réagir, se demandant même si Navratilova allait être sanctionnée suite à ces paroles jugées transphobes. L'ancienne athlète s'était par la suite excusée, plusieurs semaines après.
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Pourtant, ce vendredi 8 Mars, le président du circuit WTA Steve Simon a affirmé se dire prêt à accueillir des joueurs transgenres. En poste depuis 2015, il a évoqué le principe d'égalité des chances et a affirmé que sa position était différente de celle défendue par Navratilova. "Actuellement, nous avons des règles qui s'appliquent aux personnes transgenres. Elle souhaite que ce sujet soit débattu en profondeur et cela ne me choque pas", a-t-il affirmé. Pour lui, les athlètes transgenres ont le droit de participer à des compétitions à condition de faire évaluer leur niveau de testostérone. Ce sujet fait donc beaucoup parler et d'autres sportifs ont aussi pris la parole, certains rejoignant les propos de Navratilova, d'autres étant pour l'intégration de ces joueurs.
I think both @iamspecialized and @GarminUK need to take a stand on their athlete @damekellyholmes Kelly Holmes's transphobia
— Dr. Rachel McKinnon (@rachelvmckinnon) 6 mars 2019
She is trying to ban trans women from competing in women's sport, which we've been allowed to do since the IOC's Oct 2003 policy.
Do you stand for this? pic.twitter.com/Y0PMSmiJ2G
It’s so great the true science of why transgender woman would have a biological unfair advantage over females in sport is now properly being heard & silly rhetoric can be ignored. No amount of harassment or malicious bullying can dissolve facts. Common sense will win out#fairness
— Sharron Davies MBE (@sharrond62) 9 mars 2019
