WTA - Le boss de la WTA condamne le piratage de l'AMA

On apprenait ce mercredi que l'Agence mondiale antidopage (AMA) avait été piratée par des hackers russes, délivrant des informations sur trois athlètes de haut rang américains. Parmi eux se trouvent les joueuses de tennis Venus et Serena Williams, qui auraient reçu des exemptions médicales à utiliser des substances interdites. L'AMA a confirmé l'authenticité des documents dans un communiqué ce mardi, en attribuant le "hack" à un groupe de cyber-espionnage russe appelé Tsar Team, également connu sous le nom de Fancy Bear. "Ceci est juste la pointe de l'iceberg. Le sport aujourd'hui est profondément contaminé, et le monde ne connaît pas le nombre d'athlètes américains qui se dopent", ont même averti les hackers. Face à ce piratage, la WTA a réagi via un communiqué de son directeur, Steve Simon, et condamne avec fermeté l'"acte criminel" dont a été l'objet l'instance mondiale de la lutte antidopage. "Les procédures du programme antidopage sont très strictes et sont très soutenues par les athlètes. Ces procédures permettent qu'un(e) athlète demande une "Exception pour Usage Thérapeutique" (EUT ou TUE en anglais, ndlr) quand il existe une nécessité légitime en raison de conditions médicales. Une telle exception ne peut être délivré que par un conseil indépendant de médecins qui examinent chaque demande au cas par cas. Ces actes criminels constituent une violation de la vie privée et remettent en question de manière mensongère la réputation d'athlètes qui ont suivi les règles, et ce afin de garantir à un niveau maximal l'intégrité dans notre sport. Nous soutenons pleinement les efforts déployés par l'AMA dans ses investigations avec les autorités compétentes", a ainsi déclaré le boss de la WTA. 

#WTA CEO Steve Simon's statement in response to the hacking of WADA athlete files. pic.twitter.com/41oB0bHu3A

— WTA (@WTA) 14 septembre 2016