Tennis. WTA - Montréal - Emma Raducanu : "Je ne me concentre plus sur les résultats"
Avec le début de la tournée américaine et l'US Open qui approche, le nom d'Emma Raducanu n'est jamais bien loin. Lauréate surprise lors de l'édition 2021, la Britannique connaît depuis des performances en dents de scie et peine à se maintenir au plus haut niveau. Pourtant, la donne semble quelque peu différente en 2025. L'ex-numéro 10 mondiale connaît de meilleurs résultats et semble engranger un maximum de confiance. Après une belle bataille, à domicile, face à Aryna Sabalenka, lors de Wimbledon, Emma Raducanu a enchaîné avec une demi-finale lors du WTA 500 de Wimbledon. Arrivée du côté de Montréal, la 33e mondiale continue sur sa lancée avec deux succès en deux sets, d'abord face à Elena Ruse puis face à Peyton Stearns. Avant sa rencontre face à Amanda Anisimova, au troisième tour, l'Anglaise s'est livrée sur les changements qui ont amené cette vague de bons résultats.
Vidéo - Emma Raducanu lors de son premier tour à Montréal
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"Mon objectif : continuer à travailler dur"
"Je suis très satisfaite de mes progrès. Mon objectif n'est plus tant de me concentrer sur les résultats, mais plutôt de profiter de chaque journée. Accumuler un maximum de bonnes journées et éviter les mauvaises. Ou, si je fais une mauvaise séance matinale, d'essayer de récupérer rapidement.
Je pense que quand je me regarde maintenant, j'aime vraiment mon apparence sur le court. Je veux dire, l'énergie, et je me sens plutôt dynamique. Je pense que c'est surtout parce que je parais plus sereine sur le court. Je pense que c'est le résultat du travail que je fais en coulisses, que les gens ne voient peut-être pas. J'adore ça, j'aime accumuler, tout faire en coulisses. Je me sens assez calme parce que je sais que, quel que soit le résultat, je fais ce qu'il faut, j'enchaîne les bonnes journées et j'essaie de maintenir cette série. Ça marche vraiment bien. Ça m'enlève un peu de pression par rapport à l'issue immédiate des matchs.
Les résultats sont tellement éphémères. Même si on gagne l'US Open, on n'est une grande joueuse que quelques jours, et puis on retourne directement au travail. C'est un programme tellement chargé, avec un tournoi par semaine. Même si on gagne un Grand Chelem et qu'on perd, vous savez, parce qu'on est fatigué la semaine suivante, on se sent quand même mal d'avoir perdu. Oui, c'est étrange, mais c'est mon objectif maintenant : continuer à travailler dur et à enchaîner les bons jours."
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