Tennis. WTA - Rome - Anton Dubrov, coach de Sabalenka: "Tout le monde va lui courir après"
Aryna Sabalenka semble bien partie pour rester numéro 1 mondiale quelques mois sans être inquiétée. La Biélorusse dispose de près de 4 000 points d'avance sur Iga Swiatek, qui devra défendre son titre à Roland-Garros. Mais pour Anton Dubrov, le coach de la championne aux trois titres en Grand Chelem, il faut encore trouver des solutions pour faire progresser son jeu en variant davantage, par exemple.
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"Maintenir cet écart"
"Ce qui est très positif, c'est que Aryna arrive à être prête pour le prochain tournoi. C'était notre principal objectif auparavant, la préparer, même si elle n'est pas à son meilleur niveau, mais qu'elle soit toujours capable de rivaliser et de trouver des moyens de gagner. Cette année, elle a montré qu'elle pouvait le faire. La prochaine étape est de savoir comment nous pouvons encore la faire s'améliorer. Elle est actuellement en tête du classement WTA et WTA Race. Tout le monde va donc lui courir après. Les joueuses n'ont rien à perdre contre elle. Elles continueront à pousser plus fort. C'est pourquoi nous devons maintenir cet écart pour garder notre niveau encore plus élevé à tous points de vue."
"Appliquer ce jeu à Rome, puis à Paris"
Anton Dubrov est ensuite entré dans les détails de la variété récemment apportée au jeu de Sabalenka. "Nous savons que tout le monde apprend à nous connaître davantage parce qu'elle joue beaucoup de matches et que tout le monde remarquera qu'elle fait plus d'amorties. Que pouvons-nous faire de plus ? Comment pouvons-nous non seulement surprendre l'adversaire, mais aussi créer un point construit, et non pas simplement jouer un coup au hasard ? Si vous trouvez quelque chose à améliorer, ne serait-ce qu'un ou deux pour cent, c'est déjà un grand succès. C'est fantastique de gagner des tournois avant le Grand Chelem. Mais soyons réalistes, Madrid donne à Aryna un peu plus d'avantages en raison de l'altitude. C'est donc une bonne chose qu'elle puisse prouver qu'elle sait jouer. Mais maintenant, il s'agit de savoir comment nous pouvons appliquer ce jeu à Rome d'abord, puis à Paris."