Tennis. WTA - Rome - Qinwen Zheng : "Avant, j'avais trop de respect pour Aryna Sabalenka"
Le mot "malédiction" est peut-être fort, mais une très mauvaise série a pris fin mercredi soir, à Rome. Défaite lors de ses six affrontements avec la n°1 mondiale Aryna Sabalenka par le passé, Qinwen Zheng a enfin battu la Biélorusse, pour leur premier duel sur terre battue (6-4, 6-3). Un résultat tant espéré par la joueuse chinoise, qui avait notamment buté sur Sabalenka en finale de l'Open d'Australie 2024. La championne olympique a évoqué le passé en conférence de presse, et le fait d'avoir trop respecté Sabalenka, qu'elle observait en tant que spectatrice avant de devenir professionnelle. Jeudi, elle visera une place en finale contre Coco Gauff.
Vidéo - Rome - Qinwen Zheng a enfin battu Aryna Sabalenka
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"Je me répétais sans cesse que je ne devais pas lui donner un seul point"
"Je suis très heureuse de cette victoire" a lâché Qinwen Zheng en conférence de presse, elle qui ne pouvait pas dissimuler son sourire dès la balle de match terminée. "Cela faisait longtemps que j'essayais de la battre. J'en ai été proche à plusieurs reprises, mais je n'y étais jamais parvenue jusqu'à présent. Je pense que je me sens beaucoup plus à l'aise sur cette surface, car j'ai beaucoup d'expérience sur la terre battue. Les conditions étaient bonnes pour moi, j'étais plus patiente qu'elle. Je me répétais sans cesse que je ne devais pas lui donner un seul point. Je sais que lorsque l'échange se prolonge, dès que l'on dépasse les 4-5 coups, mes chances augmentent. En tout cas, je suis très contente de ma performance, contente d'avoir fait un pas en avant en battant la numéro 1 mondiale."
"Au début, j'avais trop de respect pour Sabalenka"
"Je suis habituellement une joueuse très en confiance, peu importe si j'ai parfois de mauvais résultats" a-t-elle poursuivi, en évoquant l'approche de Roland-Garros. "Je sais que si je suis concentrée, si je suis vraiment là et que je veux réussir, je vais réussir. Peut-être qu'au début, j'avais trop de respect pour elle (Sabalenka), je me souviens que je la regardais jouer depuis l'âge de 14-15 ans. Je l'ai vue en direct à l'Open de Chine 2017, où elle a atteint la finale, ce jour-là mon père m'a dit : "Tu dois beaucoup apprendre d'elle, de son coup droit, de son revers...". Ce genre de respect m'a pris du temps pour la traiter comme une joueuse normale, donc aujourd'hui je suis contente d'avoir gardé mon calme et d'avoir fait ce que j'avais à faire."