Tennis. ATP - Alcaraz : "Je mange un burger avant, pendant ou après un tournoi !"
Carlos Alcaraz est une star, et pas seulement sur la planète tennis... La preuve. Le numéro 2 mondial est en couverture du numéro d'août de HTSI, le magazine lifestyle du Financial Times. Le champion espagnol a posé pour une séance photo exclusive et a accordé une interview où il a évoqué son mode de vie, les comparaisons avec Rafa Nadal mais aussi la rivalité croissante avec Jannik Sinner.
"Je mange un hamburger avant, pendant ou après un tournoi"
"Au final, c'est comme tout le reste. Si on joue tous les jours sans prendre de pause pour se détendre, l'excitation s'estompe", a expliqué Alcaraz. "C'est pourquoi j'essaie toujours de trouver des moments de plaisir, de joie de vivre. Je mange un hamburger avant, pendant ou après un tournoi. Je m'autorise toujours un dessert, du chocolat ; ça ne me pose aucun problème. Comment fêter ça ? Peut-être en rentrant. La cuisine de ma mère est toujours excellente, et je bois du champagne et du Coca-Cola, ce que je ne fais pas pendant les tournois… Sans exagérer, bien sûr."
"Je ne veux pas qu'on me considère comme le successeur de Rafa"
Proche de Rafa Nadal, "Carlitos" a tenu à poser des limites aux comparaisons souvent faites. "Je ne veux pas qu'on me considère comme le successeur de Rafa. Le tennis a toujours connu de grandes rivalités et de grands joueurs. C'est un privilège que les gens regardent nos matchs de cette façon, avec autant d'enthousiasme, mais au final, nous n'avons aucune obligation de faire ce qu'ils ont fait, loin de là. Si vous ne défendez pas vos idéaux, vos aspirations, cette pression peut vous consumer. Il faut savoir faire la différence. Nous essayons de ne pas penser à la pression et, surtout, de faire comme eux."
"Avec Jannik Sinner, une bonne relation se forge, une belle relation..."
Enfin, Alcaraz ne pouvait pas éviter un sujet : sa rivalité déjà mythique avec Jannik Sinner. "Les provocations attirent beaucoup l'attention. Les gens apprécient vraiment l'idée de frictions entre nous. C'est ce qui fait la différence. Bien que le tennis soit un sport individuel, nous évoluons avec les mêmes joueurs chaque semaine, jour après jour. Jannik et moi, qui avons livré de belles batailles sur le court, nous nous voyons beaucoup en dehors. Nous discutons, nous nous entraînons parfois ensemble, et au final, une bonne relation se forge, une belle relation. Nous voulons gagner et nous surpasser, mais en dehors du court, être de bonnes personnes et bien s'entendre est une autre histoire. Pour moi, c'est l'une des vertus et des valeurs du sport."

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