Tennis. ATP - Emil Ruusuvuori se confie : "Nous avons tous nos propres défis"
Emil Ruusuvuori, ancien Top 40 en 2023, est aujourd'hui retombé à la 235e place mondiale après une longue pause de août à février dernier. S'il avait dit vouloir se "concentrer sur sa santé physique et mentale", c'est surtout sur le côté mental que le Finlandais a traversé une période compliquée. Dans une vidéo sur ses réseaux, il a révélé souffrir de crises de panique depuis quatre ans. Ces troubles se sont intensifiés en 2024, au point de l’éloigner des courts pendant plus de quatre mois. Et malgré son désir de rejouer et de retrouver le plaisir de la compétition, il continue à faire face à ces épisodes, comme récemment en Corée du Sud fin avril au Challenger de Gwangju, où il a été battu d'entrée par Ilia Simakin, 264 ATP.
"Mes premières crises de panique ont commencé il y a déjà quatre ans"
"Quand j’ai entamé mon retour, j’ai décidé de ne pas tout raconter publiquement sur ce que j’ai vécu. Nous avons tous nos propres défis, mais je ressens aujourd’hui le besoin de partager quelques réflexions sur ce que j’ai traversé, et sur la réalité parfois brutale du quotidien d’un sportif, afin de pouvoir continuer mon histoire plus librement, sans faire semblant. Mes premières crises de panique ont commencé il y a déjà quatre ans. Je n’ai quasiment aucun souvenir de mon dernier match à Wimbledon l’été dernier, et ces crises continuent encore aujourd’hui – les dernières ont eu lieu lors de mon récent voyage en Corée du Sud pour un tournoi."
"Pendant quatre mois et demi, je n’ai même pas touché une raquette"
"L’an dernier, j’ai souffert de crises de panique récurrentes et de plus en plus intenses, ainsi que d’autres difficultés mentales, sur le court comme en dehors. Cela m’a conduit à faire une pause de six mois. Pendant quatre mois et demi, je n’ai même pas touché une raquette – je n’étais tout simplement pas capable de retourner sur un terrain. J’espère que mon message passera, et que je pourrai souligner à quel point il est important de prendre soin de sa santé mentale. J’espère aussi qu’à partir de maintenant, je pourrai me concentrer pleinement sur ma vie et ma carrière de joueur professionnel."
