Tennis. ATP - Genève - Novak Djokovic sur Andy Murray: "Parfois ça fonctionne, parfois non"
Cette année, Novak Djokovic a déjà été éliminé quatre fois dès son entrée en lice dans un tournoi. Le Serbe a également perdu trois matchs de suite cette saison à deux reprises, une première dans sa carrière. Forfait à Rome, Nole a fait le choix de disputer tout de même un autre tournoi avant Roland-Garros, l'ATP 250 de Genève, qui se déroule cette semaine. Avec comme objectif, remporter au moins un match sur terre avant de filer Porte d'Auteuil. "Je n'ai toujours pas gagné un match sur terre battue... De ce point de vue, ce n'est pas l'idéal. J'espère que je pourrais en jouer plus qu'un ici. J'espère ''construire'' ma forme avant le principal objectif sur cette surface que représente Roland-Garros, et jouer mieux que je ne l'ai fait depuis un mois et demi." Le n°6 mondial commencera contre Marton Fucsovics avec une nouvelle équipe autour de lui, sa collaboration avec Andy Murray s'étant terminée d'un commun accord il y a une semaine.
Vidéo - Novak Djokovic était à Belgrade avec Victor Troicki
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"On avait dit que nous n'étions pas engagés sur du très long terme"
"Je ne peux pas vous en dire plus que ce que vous avez lu dans nos déclarations. On avait dit que nous n'étions pas engagés sur du très long terme. L'Australie avait été un test. On s'était dit ensuite qu'on allait travailler à Indian Wells et Miami. Sur terre, on allait voir tournoi après tournoi. Et on s'est mis d'accord sur cette séparation. On a eu le sentiment que nous ne pouvions pas obtenir plus de cette association sur le court. Mon respect envers Andy reste le même. Et il est même plus grand depuis que je le connais mieux en tant que personne. Il a un brillant QI tennistique. Un état d'esprit rare de champion. Il voit le jeu de manière incroyable. Mais, comment pourrais-je le dire, nous n'avons pas atteint ensemble sur ce qu'on espérait atteindre en termes de résultat. Parfois ça marche, parfois non. On a essayé." Pour les prochains tournois, Djokovic sera accompagné par Dusan Vemic, le capitaine de l'équipe serbe de BJK Cup, et Boris Bosnjakovic.
"J'ai plus de hauts et de bas"
"Je sens que j'ai toujours le jeu pour être un des prétendants des titres en Grand Chelem," a-t-il confié à propos de son niveau actuel. "C'est toujours une grande motivation. Évidemment, j'ai plus de hauts et de bas. On l'a vu depuis un an et demi. Expérimenter ça, ce n'est évidemment pas le top. Mais c'est comme ça. Je dois l'accepter. Mon niveau n'est peut-être pas aussi consistant qu'il ne l'était. Pas ''peut-être'', en fait. C'est sûr ! Je le sais. Mais je sais aussi où sont mes priorités. (...) C'est un chapitre différent de ma vie. J'essaie de naviguer dans ces eaux-là. Je ne suis pas habitué à ce genre de circonstances. Mais j'ai toujours le désir de gagner les plus grands titres, de gagner les Grands Chelems, d'être un des meilleurs joueurs du monde. C'est pour ça que je suis ici pour jouer le tournoi de Genève, parce que j'essaie de faire les choses bien, de gagner encore des trophées. La motivation est toujours là."
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