Tennis. ATP - Indian Wells - Arthur Fils en quarts... comme le PSG : "Ça m'a fait plaisir"
Arthur Fils a vécu un mardi soir parfait. Le supporter du PSG a manqué la qualification irrespirable de son club de coeur à Liverpool en Ligue des champions. Le Parisien avait une bonne excuse puisqu'il jouait sa place en quarts du Masters 1000 d'Indian Wells. La soirée a été parfaite pour Fils. Il a appris la victoire parisienne pendant son match contre Marcos Giron, remporté en trois sets (6-2, 2-6, 6-3). Pour la toute première fois de sa jeune carrière, il disputera un quart de finale de Masters 1000, jeudi. Ce sera contre le double finaliste en titre Daniil Medvedev. Fils est devenu au passage le plus jeune tennisman français à atteindre les quarts de finale d'un Masters 1000 depuis Richard Gasquet en 2006, qui avait également 20 ans. Brillant.
Vidéo - Pendant la victoire d'Arthur Fils, le PSG a sorti Liverpool
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Retrouvez ici le tableau du Masters 1000 d'Indian Wells
"Il y a un an, je pense que j'aurais perdu ce match"
L'expérience de deux titres en ATP 500 a changé pas mal de choses pour Arthur Fils, et le joueur de 20 ans le conçoit. "Il y a un an, je pense que j'aurais perdu ce match. Plus on joue de matches, plus on acquiert de la confiance, et même quand on perd, on sait ce qu'il faut faire dans les matches suivants pour gagner." Face à Musetti, il a sauvé une balle de match, et contre Giron, il a connu un trou d'air dans le deuxième set. Pourtant, il s'est remobilisé en servant extrêmement bien dans la dernière manche (9/9 sur seconde balle). "Il y a eu une sorte de faux rythme dans le deuxième set. Si j'avais réussi à garder le plan de jeu, j'aurais pu breaker assez tôt", a-t-il concédé à L'Equipe. "Je me fais breaker en faisant pas mal de fautes directes. Quand c'est comme ça, lui est un peu plus relâché, il joue un peu plus vite, et moi je cours derrière le score. C'est pour ça qu'au troisième set, après la dernière interruption, j'ai mis un peu plus d'intensité."
"Quand je suis entré sur le terrain je ne savais même pas que Paris s'était qualifié"
Il était d'autant plus difficile de rester concentré, que le PSG jouait sa survie en Ligue des champions à Liverpool dans le même temps. Un match que le Français n'a pu suivre jusqu'au bout. "C'est dingue parce qu'il y avait le match dans les vestiaires. On regardait tous un peu et j'étais vraiment à fond pendant la première période. Et puis, ensuite, Ivan (Cinkus, son co-coach) est venu et m'a dit : ''Tu vas perdre trop d'énergie, alors arrête de regarder''. Donc quand je suis entré sur le terrain je ne savais même pas que Paris s'était qualifié. C'était un peu frustrant. Mais après la première interruption, j'ai su. Ça m'a fait plaisir". Entre les interruptions, le stress d'un match de football, puis sa première qualification pour un quart de finale de Masters 1000, on peut dire que cette soirée était inoubliable !