Tennis. ATP - Indian Wells - Novak Djokovic, rassurant : "La blessure est derrière moi"

Retrouvez ici le tableau du Masters 1000 d'Indian Wells 

"La blessure de l'Open d'Australie est derrière moi"

"Oui, j'ai vu cette vidéo, vraiment bizarre, mais ce n'était pas une blessure", a expliqué Djoko, vu boitant à l'aéroport de Doha. "Celle de l'Open d'Australie est derrière moi. Enfin, je l'espère. Je n'ai ressenti aucun problème à la fin du tournoi de Doha, je me sentais parfaitement bien, tout comme ici. À Doha, je me suis simplement cogné très fort à la cheville en arrivant à l'aéroport alors qu'il était très tôt, 4 ou 5 heures du matin. C'était juste un coup, rien d'autre. Mais les gens ont fait le lien avec la blessure en pensant qu'elle s'était aggravée."

"Il y a peu de tournois qui m'inspirent quand je me lève le matin..."

Depuis son titre en 2016 dans le désert californien, le Serbe n'a jamais dépassé les huitièmes dans ce tournoi. Une anomalie pour un joueur de ce calibre. "Je me sens bien, j'ai vraiment hâte de commencer. Je n'ai pas vraiment réussi dans ces deux tournois depuis 2016. Je ne vais pas rajeunir, je le sais, mais je veux aller loin dans le tournoi, et j'ai fait ce qu'il fallait pour bien me préparer. À part les Grands Chelems, il y a peu de tournois qui m'inspirent quand je me lève le matin et que je pense à ce que je veux faire de bien : Indian Wells et Miami sont clairement en haut de la liste". Le constat est le même pour Miami. Aucun quart depuis le titre en 2016.

"Avec Andy, le plan est d'aller jusqu'à la fin de Roland Garros, et, avec un peu de chance, de pousser jusqu'à Wimbledon"

Enfin, Djokovic a confirmé son association avec Murray, probablement jusqu'à Wimbledon. "Dans mon esprit, je voulais continuer dès le jour où le tournoi s'est terminé et c'est ce que je lui ai dit. Mais lui avait besoin de temps pour réfléchir à notre association, en parler à son entourage et à sa famille, voir jusqu'où il était prêt à s'engager et s'il pouvait voyager avec moi. J'ai donc été très heureux qu'il décide de continuer, ici et durant la majeure partie de la saison sur terre battue. Nous allons faire un point après Miami évidemment, mais je pense que le plan est d'aller jusqu'à la fin de Roland Garros, et, avec un peu de chance, de pousser jusqu'à Wimbledon également. J'apprécie ma relation avec Andy. J'ai toujours l'impression que nous sommes en train d'apprendre à nous connaître sur le court d'une manière différente de celle que nous avons connue pendant 25 ans. C'est un nouveau rôle pour lui, il l'explore et essaie de comprendre comment il peut y exceller. Je suis très heureux d'avoir Andy à mes côtés. J'espère que nous allons passer un bon mois aux États-Unis."