Tennis. ATP - Jaziri : "Travailler avec Dejan Petrovic m'a aidé"
Par Christophe de JERPHANION le 24/12/2014 à 13:59
A 30 ans, le Tunisien Malek Jaziri a connu en 2014 l'une de ses meilleures saisons, voire la meilleure. Il a ainsi disputé pour la première fois des Masters 1000, atteignant même les huitièmes de finale à Shanghai, et terminé l'année au 76e rang mondial. Actuellement, il est à Dubai pour préparer une saison 2015 qu'il veut ambitieuse.
168e au début de la saison, Malek Jaziri a connu une remarquable progression depuis qu'il travaille avec le Serbe Dejan Petrovic, qu'il a embauché en février. Seule déception : ses échecs en Grand Chelem, puisqu'il n'a joué qu'à Wimbledon en tant que Lucky Loser et y a chuté d'entrée. Mais, il veut poursuivre sur la lancée de cette année globalement réussie.
"Je croyais vraiment pouvoir revenir à ce niveau. Peu de gens pensaient que je pouvais revenir dans le Top 100, mais moi, j'avais la foi. Si vous voulez progresser et obtenir de meilleurs résultats, il faut travailler plus, travailler encore et je crois que, mentalement, j'ai été meilleur tout au long de cette année", explique le n°1 Tunisien dans un entretien au site Sport360.
"J'ai joué de nombreux tournois, voyagé énormément. Le fait d'avoir un coach m'a énormément aidé. En particulier pour me concentrer plus sur mon tennis et moins sur les choses autour. Avant de travailler avec Dejan Petrovic, je devais m'occuper de trop de choses en dehors du court. Regardez les autres joueurs, ils sont seulement concentrés sur leur tennis et leur équipe gère le reste. Je n'avais jamais eu cette chance mais cette année, mon coach m'y a aidé", dit encore Malek Jaziri.
Le 76e mondial a d'ailleurs pu côtoyer de près des joueurs tels que Goran Ivanisevic, Marin Cilic ou Novak Djokovic, lors de l'IPTL, qu'il a disputée, à leurs côtés, sous les couleurs de la franchise des UAE Royals, basée à Dubai.
"Quand vous êtes proche de tels joueurs, vous pouvez voir comment ils agissent sur et en dehors du court. Comment ils s'entrâinent, ils travaillent. Travailler avec Goran et Marin a été une expérience géniale et j'ai eu de bonnes séances d'entraînement avec Novak. J'en ai profité et j'espère que cela me sera utile pour aller de l'avant à l'avenir. Je crois vraiment pouvoir être en concurrence avec les meilleurs joueurs du monde.
Plus jeune, je ne bougeais pas assez, je ne travaillais pas aussi dur qu'avant. Chaque année, j'ai progressé, je suis plus mûr. J'aime jouer et c'est le plus important. Je prends du plaisir sur le court et cela m'aide à avancer et à monter au classement", conclut Malek Jaziri, qui entrera directement dans le tableau du prochain Open d'Australie et pourra donc espérer y glaner quelques précieux points.