Tennis. BJK Cup - Après la débâcle, l'Equipe de France n'a pas été repêchée...
Par Alexandre HERCHEUX le 17/04/2025 à 17:13
L'Equipe de France de Billie Jean King Cup a été battue par la Belgique vendredi dernier (2-0), avec une lourde conséquence sportive : celle de rester en deuxième division, et donc de ne pas disputer les deux prochains Final 8 de la compétition, soit pas avant 2027. Un dernier espoir subsistait. Celui d'être la meilleure équipe non qualifiée pour les play-offs au nouveau classement mondial. Désormais 22e équipe mondiale, la France est devancée par une autre nation éliminée, la Slovénie, 19e. La saison de la France est donc terminée après l'échec de Vilnius. Une année 2025 à oublier...
Vidéo - Gilles Moretton sur le tennis féminin français
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"C'est désolant. Je comprends la réaction de Julien"
Interrogé sur le maintien ou non de Julien Benneteau, Gilles Moretton s'est montré solidaire du Bressan. "C'est désolant. Je comprends la réaction de Julien. Ça nous permet de nous remettre en question. La locomotive doit être une vitrine et malheureusement, ce n'est pas le cas. Oui, on prendra des décisions. Il y a des réunions." Un peu plus tard, il a poursuivi : "La défaite en BJK Cup à Vilnius est l'aboutissement de problèmes que l'on a depuis quelque temps. Cette défaite nous fait mal mais nous permet de nous regarder dans le miroir. La déception est aussi comportementale. Il y aura probablement une remise en question totale. Il n'y aura plus de BJK Cup en 2025. Le mal est là. À nous d'envisager l'avenir de façon différente."
"C'est difficile de voir l'Equipe de France comme ça"
Egalement interrogée sur la débâcle du tennis féminin français, Amélie Mauresmo, directrice de Roland-Garros et ancienne numéro 1 mondiale, a dressé un constat pragmatique. "C'est difficile de voir l'Equipe de France comme ça, avec des blessures et des niveaux individuels qui n'étaient pas au rendez-vous. Il y a cinq ans, elles gagnaient la Fed Cup... On a envie que cette équipe de France brille à nouveau. Il ne faut pas rêver. Ce sont des individualités qui font une équipe. Quand j'étais capitaine, je disais qu'il fallait que les joueuses progressent déjà individuellement."
