Tennis. Carnet Noir - Jelena Dokic et le décès de son père : "Une relation douloureuse"
Une page se tourne pour Jelena Dokic. L'ex-joueuse avait fait des révélations glaçantes dans son livre "Unbreakable", publié en 2017, trois ans après sa retraite sportive. Un témoignage dans lequel elle accusait son père, Damir Dokic, de violences physiques et de pressions psychologiques. L'Australienne, numéro 4 mondiale au classement WTA en 2002 y racontait la pression des résultats exercée par un père tyrannique, allant même jusqu'à la menacer de mort. Sur Instagram, Dokic a annoncé la mort de son père ce mercredi. Avec beaucoup de dignité, elle a posté un long message sur son compte.
"Ma relation avec mon père a été difficile et douloureuse"
"Mon père est décédé le 16.05.2025 à l'aube. Comme vous le savez, ma relation avec mon père a été difficile et douloureuse, avec beaucoup d'histoires. Malgré tout, et même si notre relation et notre communication ont été difficiles, voire inexistantes au cours des dix dernières années, il n'est jamais facile de perdre un parent et un père, même si l'on est séparé de lui. La perte d'un parent éloigné s'accompagne d'un deuil difficile et compliqué. C'est la fin d'un chapitre et de la vie telle que je la connaissais".
"Pour la fin de ce chapitre, j'ai choisi de me concentrer sur un bon souvenir"
"Je ressens beaucoup d'émotions et de sentiments contradictoires et complexes. Pour la fin de ce chapitre, j'ai choisi de me concentrer sur un bon souvenir comme cette photo. Et comme toujours, et c'est particulièrement important pour ce que je suis en tant que personne et ce que je veux représenter, à savoir le respect, la grâce, la gentillesse, la dignité et l'empathie, je serai et je veux être cette personne dans cette situation également. Pour l'instant, je m'en tiendrai là. Veuillez respecter ma vie privée et celle du reste de ma famille en ce moment. Merci à tous ceux qui ont pris de mes nouvelles ces derniers jours et qui ont été là pour moi pendant que je naviguais dans cette situation difficile et compliquée."
Kyrian Jacquet : "Je ne terminais presque pas une séance sans pleurer"
