Tennis. Coupe Davis - David Ferrer : "Si Carlos Alcaraz avait été là..."
Privée de son numéro un, Carlos Alcaraz, l'Espagne a été bousculée ce jeudi à Bologne. Opposés à la République tchèque en quart de finale de la Coupe Davis, les hommes de David Ferrer ont mal débuté avec le revers de Pablo Carreno-Busta face à Jakub Mensik (7-5, 6-4). Les Ibériques se sont ensuite relancés avec le succès de Jaume Munar face à Jiri Lehecka (6-3, 6-4), qu'il n'avait jamais battu auparavant. Lors du double décisif, les Espagnols ont notamment profité de l'expérience de Marcel Granollers, qui a accompagné Pedro Martinez dans une victoire face à la paire Machac/Mensik (7-6[8], 7-6[8]). Une victoire qui permet à l'Espagne de rejoindre le dernier carré. Présent en conférence de presse, aux côtés de la paire victorieuse du double, David Ferrer n'a pas manqué de rappeler l'importance de l'esprit d'équipe, malgré l'absence de leur leader, au moins sur le plan sportif, Carlos Alcaraz.
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"Si Carlos avait été là, cela aurait été un cran au-dessus"
"Nous sommes en demi-finales. Nous continuons de rêver et de nous battre. Nous n'avons encore rien gagné, mais nous sommes convaincants. Je le tenais pour acquis ; je savais que nous étions prêts à accomplir de grandes choses. Maintenant, il est temps de se reposer et d'en profiter, car la journée a été intense et riche en émotions, et demain, nous nous préparerons pour notre adversaire, quel qu'il soit.
Les joueurs sont les meilleurs. Ce sont eux qui se battent. En tant que capitaine, l'équipe et moi-même essayons de les aider, mais cela reste un soutien extérieur. Si un autre joueur avait été là, ils auraient gagné aussi, car ils sont bons. L'ambiance est bonne, ce qui est fondamental pour la confiance, et nous l'avions déjà en Suisse, à Marbella, et maintenant en finale. De plus, la présence de Marcel donne un véritable coup de pouce à l'équipe. Si Carlos avait été là, cela aurait été un cran au-dessus. Maintenant, il faut continuer à se battre."

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