Tennis. Dopage - Bonne nouvelle et (enfin)... Simona Halep va pouvoir rejouer !
Par Alexandre HERCHEUX le 05/03/2024 à 18:30
Grande nouvelle pour Simona Halep ! La suspension de la Roumaine a été réduite de quatre ans à neuf mois par le Tribunal Arbitral du Sport. Ayant déjà purgé une suspension provisoire depuis octobre 2022, elle peut revenir au tennis avec effet immédiat. La fin d'une longue bataille qui aura tout de même duré 17 mois. L'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (ITIA), qui avait suspendu Halep quatre ans, a annoncé ce mardi que la joueuse était "libre de reprendre le jeu à partir de la date d'aujourd'hui (5 mars 2024), sous réserve des exigences de date d'entrée de tournois particuliers." Âgée de 32 ans, elle va désormais pouvoir reprendre la compétition et tenter de retrouver les sommets. Une nouvelle bataille loin d'être gagnée d'avance.
Vidéo - Simona Halep après son audience au TAS
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La fin d'un calvaire qui durait depuis octobre 2022
Pour rappel, suspendue 4 ans pour deux infractions distinctes au Tennis Anti-Dopping Programme (TADP), premièrement en raison de la découverte de Roxadustat dans un échantillon d'urine lors de l'US Open 2022, et deuxièmement pour des irrégularités dans son passeport biologique, Simona Halep était normalement suspendue jusqu'au 6 octobre 2026. L'ancienne numéro 1 mondiale continuait toutefois de s'entrainer et a toujours affirmé qu'elle se défendrait et ferait éclater la vérité. Début février, elle a pu s'expliquer en appel devant le TAS et a donc convaincu le tribunal qu'il s'agissait bien d'une contamination, ce que n'avait pas retenu l'ITIA.
The International Tennis Integrity Agency acknowledges today’s decision from the Court of Arbitration for Sport in the case of Romanian tennis player Simona Halep.
— International Tennis Integrity Agency (@itia_tennis) March 5, 2024
Une erreur de Patrick Mouratoglou et de son équipe
Le 3 novembre dernier, Patrick Mouratoglou, ancien coach de Simona Halep, avait livré une information capitale. "Nous lui avons donc proposé de prendre du collagène et nous lui avons apporté du collagène d'une entreprise. Il se trouve que ce collagène était contaminé, il n'y avait aucun moyen de le savoir. Mais je me sens responsable de ce qui s'est passé parce que c'est mon équipe. C'est donc moi qui lui ai apporté ce collagène." Une erreur qui a tout de même éloigné Halep des courts pendant un an et demi. "Ce sont eux qui m'ont donné ce complément alimentaire. Et pour cette erreur, son erreur, c'est moi qui paie le prix fort. 25 ans de ma carrière détruits ! Nous ne sommes plus en contact direct depuis plusieurs mois. Je ne m'entraîne plus à l'Académie Mouratoglou depuis l'année dernière. Nous ne travaillons plus ensemble", avait-elle déclaré dans une interview accordée à Paris Match.
BREAKING:
— Ben Rothenberg (@BenRothenberg) March 5, 2024
Court of Arbitration for Sport dramatically reduced Simona Halep’s penalty from her positive test for roxadustat in 2022, from *two four-year bans* to just a post-dated *nine months*, meaning she is eligible to play.
Unlike ITIA, CAS bought the contamination argument. pic.twitter.com/NJwJEVYqFd
Halep après son appel au TAS : "Le cauchemar que je vis depuis un an et demi est terminé"
Alors qu'elle avait dévoilé toutes ses cartes pour sa défense, Halep semblait soulagée d'un poids. "Le cauchemar que je vis depuis un an et demi est terminé. J’ai eu la chance de présenter ma défense devant le TAS, de montrer que je n’ai jamais eu recours au dopage. C’est ce que j’ai dit dès le premier jour où j’ai été accusée. Maintenant, j’attends la décision la tête haute et je voulais vous remercier, mes fans, les joueurs, les anciens joueurs, les légendes de ce sport, mes sponsors et tout le monde pour votre soutien incroyable et vos messages pendant cette période déchirante. Cela veut dire énormément pour moi et cela m’a permis de continuer à me battre chaque jour. Je partagerai avec vous toutes les nouvelles de mon dossier dès que je les recevrai." Peut-être avait-elle senti que la décision finale irait dans son sens...
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