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Tennis. INTERVIEW - Dan Added a vaincu la dépression : "Je ne me sentais pas à ma place"

Par Alexandre HERCHEUX le 08/12/2025 à 13:30

INTERVIEW
Photo : @InstagramAdded/@TennisActu

La semaine du 24 février 2025, Dan Added pointait à la 520e place mondiale. A ce moment, l'Alsacien était bien loin de penser aux tournois du Grand Chelem. Pourtant, neuf mois plus tard, Added a assuré sa place en qualifs de l'Open d'Australie 2026, son tout premier Majeur à l'étranger. L'actuel 201e mondial, monté jusqu'à la 194e place mi-novembre, revient de loin. Le joueur de 26 ans a dû lutter contre une dépression en 2024 et de sérieux doutes quant à la suite de sa carrière jusqu'en mars 2025. Inquiet, finalement victime du syndrome de l'imposteur, Dan Added a finalement pu compter sur son entourage et un travail avec une psychologue pour remonter la pente petit à petit et enfin récolter les fruits de son travail. Entre mars et la fin de saison, il a décroché sa première victoire contre un Top 100, quatre de ses cinq meilleures victoires, trois finales en Challenger et deux titres… Une réussite inspirante. INTERVIEW.

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"J’ai joué plus de 100 matchs en simple, ce qui ne m’était jamais arrivé"

Alors Dan, déjà tout simplement, comment ça va et comment tu te sens après ta belle saison 2025 ?

Ça va bien, merci. Effectivement, belle saison. Je me sens fier, je me sens heureux, et fatigué aussi puisque j’ai joué énormément de matchs. J’ai joué plus de 100 matchs en simple, ce qui ne m’était jamais arrivé, je pense, depuis que j’avais 14 ans. Donc voilà, c’est un mélange de sensations, mais je me suis rarement senti aussi bien, c’est sûr.

 

En plus, tu commences l’année au-delà du top 500, tu finis 201 et qualifié pour l’Open d’Australie. Tu imaginais ça au départ ou c’est la surprise totale en fin d’année ?

C’était mon objectif de faire une saison complète et de me dire que, si j’arrivais à faire une année complète, je pouvais essayer de viser l’Australie. Maintenant, quand, fin mars, je me retrouve 520, je ne me visualise pas vraiment en Australie. Mais au final, tout s’est aligné quand il fallait. Après une discussion avec mon entraîneur, pour la première fois depuis très longtemps, je lui ai fait part de mes doutes. Il m’a dit : « Si j’étais toi, je pousserais encore un peu parce que je sens que tu n'es pas loin. »

Après ça, j’ai enchaîné une série de 18 victoires d’affilée. Du coup, j’ai repris la confiance, j’ai repris l’envie, j’ai rejoué des tournois un peu plus sympas. Et à partir de cet été, j’ai passé un cap, je pense, qui m’a rouvert la porte des Challengers et plus. J’ai enchaîné les bonnes victoires, le niveau est monté, et voilà : je suis rentré dans le top 200. Je ne sais pas exactement combien je suis au ranking, mais je sais que pour l’Australie, en tout cas, j’étais 184 pour faire le cut. Donc voilà, je suis très content de tout ça.

 

"J’ai eu des périodes plus sombres, on va dire. Mais j’étais quand même conscient que je n’étais pas arrivé au bout"

J’ai vu que tu avais parlé d’une période plus sombre, et que tu as évoqué la dépression. Est-ce que ton état t’a poussé au point de te demander si tu n’allais pas faire du circuit national / des interclubs comme certains font pour vivre du tennis, plutôt que de continuer sur le circuit ? C’était ça qui commençait à te traverser la tête ?

Non, ça, ça n’a jamais été dans ma tête. Pour moi, si je jouais au tennis, c’était pour jouer au plus haut niveau. Sinon, ça ne m’intéressait pas. Après, effectivement, j’ai eu une année 2024 compliquée. J’ai eu des périodes plus sombres, on va dire. Mais j’étais quand même conscient que je n’étais pas arrivé au bout de ce que je voulais faire. Donc j’ai essayé de me donner les moyens de rebondir. J’ai changé de coach en septembre de l’année dernière et je me suis dit : je me laisse vraiment du temps pour voir ce que ça va donner, voir où ça me mène. J’avais l’impression de faire les choses bien, je sentais que j’évoluais, mais les résultats ne venaient pas. On a démarré en septembre et on est arrivés à la mi-mars : ce n’était pas terrible.

C’est là où je lui ai fait part de mes doutes en lui disant : « Si je fais tout bien pour ça et que ça ne marche pas, je n’ai pas envie, en fait, parce que c’est trop dur, trop de sacrifices, trop d’investissement personnel pour si peu de résultats. » Et c’est là où lui m’a convaincu de continuer un peu. Et la semaine d’après, tout a tourné dans mon sens. J’étais plus dans l’optique de me dire : je sens que je peux encore y arriver, mais l’investissement que je mets, je ne vois pas assez de retour sur investissement et je ne suis pas capable de tenir ça encore six mois, un an, sans résultats. Donc je m’étais dit : je vais en faire un peu moins, voir si ça me libère, si ça m’enlève un peu de pression. Mais au fond de moi, je savais que ce n’était pas la bonne chose à faire, parce qu’à partir du moment où tu en fais moins, c’est sûr que tu ne peux pas performer.

 

"Il fallait que je me fasse confiance, et surtout que je fasse confiance aux personnes qui m’entourent"

Mon entraîneur a su trouver les mots justes pour me garder motivé. Et la chance que j’ai eue, c’est que la semaine d’après, tout s’est bien passé. Ça m’a prouvé que ce que je faisais depuis septembre de l’année dernière était bien et qu’il fallait continuer comme ça. Et en fait, le motif toute l’année, c’était de me dire que tout ce que je faisais était bien, qu’il fallait que je me fasse confiance, et surtout que je fasse confiance aux personnes qui m’entourent. C’est la première fois de ma vie, je pense, où je réussis un peu à lâcher prise et à faire confiance sans trop réfléchir à ce qu’on me disait, etc. Et voilà, ça m’a vachement réussi, tout en faisant très attention et en me disant que tout ce que j’étais en train de construire restait très fragile. Le fait d’en être conscient me permet d’y mettre beaucoup d’attention, beaucoup d’intention aussi, et je pense que c’est comme ça que ça peut durer.

 

"Je ne sais pas pourquoi, mais c’était trop dur à gérer pour moi, je ne me sentais pas à ma place"

Le côté pression, tes doutes, le manque de résultats : est-ce que l’aspect financier se mélangeait à ça ? Est-ce que ça pesait aussi sur tes épaules ?

En fait, la période de dépression, c’était plus sur un moment où j’étais encore bien classé. Et c’est ça qui est un peu paradoxal : c’était la première fois où je touchais un peu du doigt les plus grandes échéances. Je ne sais pas pourquoi, mais c’était trop dur à gérer pour moi, je ne me sentais pas à ma place. Alors que je gagnais correctement ma vie pour le coup, je sentais que je n’avais pas les épaules. Donc ça a été très compliqué à gérer. Et au final, évidemment, en redescendant au classement, les revenus ont commencé à chuter, mais j’avais quand même ce matelas de sécurité que je m’étais créé. Donc ça me permettait de perdre un peu d’argent. Ça ne me posait pas forcément de problème immédiat, parce que je m’étais dit : au moins, si je fais les choses bien, je n’aurai pas de regrets.

C’est sûr qu’il fallait que ça reste raisonnable, et c’est pour ça qu’au bout de six, sept mois, je me suis dit : « Je ne vais pas continuer un an comme ça, parce que je n’ai pas envie de cramer tout ce que j’ai gagné. » Mais je savais aussi que j’allais avoir les matchs par équipes, qui allaient compenser éventuellement. Je m’étais autorisé certaines choses. Maintenant, ce n’est pas forcément un sujet qui est arrivé en premier quand j’ai eu mes doutes.

 

"J’ai un peu paniqué (...) C’était dur de me voir aussi briller en double et pas en simple"

Et justement, comment tu l’expliques ? Est-ce que tu as trouvé la raison de ces doutes, du fait que tu avais du mal à te sentir à ta place ?

 Le switch a été assez rapide. En 2023, j’avais bien joué sur le début de saison, ça m’a ouvert des portes. Je suis arrivé en Challenger et j’ai gagné très peu de matchs. J’ai un peu paniqué. C’étaient des semaines longues parce que, en tout, je jouais aussi beaucoup en double. Donc je partais souvent le samedi et je venais essayer de m’entraîner d’après, mais seulement pendant les grosses parties de la semaine. C’était dur de me voir aussi briller en double et pas en simple. Et au bout d’un moment, je me suis dit : « Je ne gagne pas de matchs en Challenger, je ne suis pas à ma place. » 

Après ça, j’ai commencé à avoir mal au coude. J’ai quand même poussé sur la fin de saison, j’ai forcé dessus, et je me suis fissuré le tendon à l’intérieur. Donc j’ai joué pas mal de temps dessus. Évidemment, avec un tendon fissuré, une tendinite, etc., c’est compliqué de performer à ce niveau-là. Et je n’ai pas bien préparé ma saison d’après, puisque j’étais un peu en panique avec mon coude : excès + injection. Du coup j’ai dû arrêter le sport pendant deux semaines. Ça a été compliqué, j’ai changé de matériel, les sensations étaient complètement différentes. Je suis très vite retombé là-dedans : j’ai perdu directement des matchs et je suis arrivé sur une période où j’avais beaucoup de points à défendre. Là, ça a été un peu la panique parce que je regardais mon classement potentiel. Et à partir du moment où j’ai vu que je pouvais redescendre – je pensais à 380, un truc comme ça –, dans ma tête c’était impossible de me revoir à ce classement.

 

"J’ai commencé à travailler avec une psychologue"

Donc ça a été vraiment la panique. Pour moi, c’était la situation « tu es nul, tout le monde va se foutre de toi », etc. Et c’était très difficile à accepter. Au moment où j’ai compris que c’était allé trop loin, que c’était devenu trop dur pour moi, et que ça impactait beaucoup trop les personnes autour de moi, j’ai pris les dispositions nécessaires. J’ai commencé à travailler avec une psychologue qui, dans un premier temps, m’a sensibilisé au fait que c’était normal, et le premier gros travail a été d’accepter. Et après, mon entraîneur, très branché sur la partie mentale, acceptation, etc., m’a fait un bien… ce n’est même pas énorme, c’est stratosphérique. Donc voilà, ça s’est passé un peu comme ça.

 

"J’étais résumé à mon classement. J’étais « quelqu’un » pour mon classement, mais pas en tant que personne"

C’est quoi le plus brutal ? Les séries de défaites ? Ou le fait de checker le classement presque de manière maladive et de guetter les dégringolades ?

Si tu le fais à chaque fois et que tu es vraiment dans la prévision du négatif, je pense que c’est plus brutal parce que c’est un scénario que tu imagines. J’essaie de ne plus trop regarder, mais à chaque semaine je regardais mon classement et j’essayais un peu de faire une espèce de simulation. Au bout d’un moment, quand j’ai compris que ça me faisait du mal, j’ai arrêté. Je me souviens du jour où j’ai vraiment perdu mes points à la… quand j’ai fait une finale à Saint-Brieuc l’année d’avant : je n’ai même pas regardé le classement. Et c’est ce que j’ai fait aussi cette année. Quand je sentais que mes résultats n’étaient pas terribles, je mettais les pieds sur l’application pour voir les classements, etc., parce que je le faisais passer vraiment en second plan.C’est ce que je n’avais pas su faire à l’envers : se concentrer sur soi plutôt que sur un classement, sur des chiffres. Et c’est là où j’avais faux aussi : pour moi, avant, j’étais résumé à mon classement. J’étais « quelqu’un » pour mon classement, mais pas en tant que personne.

Dans ma tête, si j’étais bien classé, j’allais être intéressant ; si je n’étais pas bien classé, tout le monde allait s’en foutre – et quand je dis tout le monde, je parle aussi de mes proches, de ma famille, etc. J’ai complètement oublié de me construire en tant que personne à cette période-là. Cette année, j’ai vraiment pris conscience que, au-delà du joueur que je suis, j’ai envie de me développer en tout premier lieu en tant que personne. Le tennis ne va pas me tenir toute ma vie. Il va forcément falloir que j’aie des choses à raconter ou des choses à faire après – ou même pendant. Et le classement change toutes les semaines : tu ne peux rien figer. C’est un peu comme la bourse : tu montes, tu descends, ça fait partie du jeu. Et si je suis entouré de personnes qui me jugent uniquement par mon classement, ce ne sont pas les bonnes personnes pour moi.

 

"J’ai recommencé à enchaîner les victoires et je me sentais de plus en plus stable"

Donc finalement ça s’est plutôt bien passé : tu as eu des grosses perfs, ta première victoire contre un top 100 cette année. Sur tes cinq plus belles victoires, quatre viennent de cette saison. Trois finales en Challenger… Comment tu expliques ça ? Est-ce que c’est purement mental, un déclic ?

Je ne dirais pas forcément un déclic, mais plus la mise en place de choses petites, tactiques, qui font qu’on est arrivés sur la fin de saison où les choses étaient bien calées. J’ai fait des progrès sur l’aspect mental vraiment énormes, que ce soit sur la fin de saison dernière – j’ai commencé à le construire sur la fin de saison dernière – et sur le début de cette saison. Ça m’a permis de remporter trois tournois d’affilée en mars et avril, sur les Futures. Je ne jouais pas très bien, mais je m’en sortais avec la tête, avec la stabilité, même si ça restait encore inconstant. J’ai dit à mon entraîneur : « Je joue mieux, je gagne, c’est bien, mais il y a toujours des sautes de concentration. Pour aller plus haut, ça va être compliqué parce que je ne tiens pas mon niveau aussi longtemps que j’aimerais. »

Petit à petit, on a continué à travailler et les résultats se sont stabilisés. J’ai fait énormément de matchs : plus de 100 en simple. Du coup, je me suis habitué à enchaîner les victoires, à enchaîner les matchs, à toujours garder en tête mon objectif final, et à ne pas m’arrêter à une seule victoire. En été, j’ai recommencé à enchaîner les victoires et je me sentais de plus en plus stable. J’ai pris confiance dans cette stabilité. J’ai gagné beaucoup plus de matchs en deux sets contre des bons joueurs aussi, ce qui m’a prouvé que j’arrivais à tenir une concentration plus constante. Je me suis assez vite senti à ma place sur les tournois Challenger, etc.

 

"Cette fin de saison, c’est la juste récompense de tout le travail que j’ai mis en place depuis un an"

Et voilà, il y a eu un peu de réussite, il faut le dire. J’ai fait une finale à Saint-Tropez avec un WO de Stan Wawrinka en demies. Ça m’a quasiment assuré l’Australie et ça m’a pas mal libéré sur la fin de saison, en simplifiant ma programmation : je me suis aligné essentiellement sur les Challengers en sachant que j’avais tout à gagner. Plus j’ai avancé sur la fin de saison, mieux je jouais. À Metz, je suis arrivé à l’arrache la veille au soir, j’ai battu mon premier Top 100 le lendemain, et je pense que c’est un super signe de gagner contre un top 100 dans ma région, à côté de Strasbourg, avec ma famille, etc.

Je trouve que cette fin de saison, c’est la juste récompense de tout le travail que j’ai mis en place depuis un an. Au milieu de cette année, je trouvais que je ne jouais pas mieux qu’avant, mais que je gérais mieux ce qui se passait à l’intérieur de moi. Ça me permet de mieux gérer les situations importantes pendant les matchs. J’ai gagné plus de matchs « charnière » qu’avant. Et sur cette fin de saison, je trouve que mon niveau a vraiment monté d’un cran. Combiné à cette gestion interne meilleure, ça fait que je suis devenu un meilleur joueur.

 

"La dernière fois que je suis allé en Australie, c’était en 2017 pour jouer les juniors..."

Et ça fait que tu vas disputer l’Open d’Australie. Après l’expérience de Roland-Garros 2023, ce sera ton premier Grand Chelem à l’étranger. Comment tu l’appréhendes, et qu’est-ce que ça représente pour toi ?

Beaucoup de fierté. J’en parlais hier avec un ami : la dernière fois que je suis allé en Australie, c’était en 2017 pour jouer les juniors. Si on m’avait dit, le jour où je prends l’avion pour rentrer en France, que la prochaine fois que je reviendrais en 2026 ce serait pour un Grand Chelem, je n’y aurais pas forcément cru. Dans ma tête, je me disais : « Dans trois ans, je suis de retour. » Manque de lucidité de ma part, je pense. Donc c’est beaucoup de fierté : d’avoir tenu, d’avoir lutté, d’avoir cherché et trouvé des solutions.

Maintenant, je sais que ça reste hyper fragile, donc potentiellement ça peut être la dernière fois aussi, j’en suis conscient. Mais pour l’instant, je ne ressens aucune pression, que de l’excitation. Ça va être une super découverte, j’ai envie d’en profiter le plus possible. J’ai envie de donner le meilleur de moi-même sur le court. On verra en temps et en heure comment je me sens, mais je vais essayer de me construire, d’essayer de devenir encore meilleur si je peux, sans me mettre de pression, puisque c’est du bonus. Il y a un an et demi, j’avais envie d’arrêter le tennis. Là, je vais me retrouver en Australie : j’ai qu’une envie, c’est de profiter, de donner le meilleur de moi, et de voir où ça me mène. Avec évidemment des objectifs sportifs : je ne vais pas juste pour faire de la figuration. J’ai envie de me qualifier, ça c’est certain. Mais je ne pense pas que la pression sera très importante.

 

Et pour conclure, ce serait quoi une année 2026 de rêve pour toi ?

Déjà, ce serait de jouer les Grands Chelems. Ce serait de jouer le tableau à Roland-Garros. Et j’ai envie de dire : continuer à me développer en tant que personne comme je l’ai fait cette année, et la santé de mes proches.



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2 POL SWIATEK Iga8395 pts
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4 USA ANISIMOVA Amanda6228 pts
5 KAZ RYBAKINA Elena5850 pts
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