Tennis. ITW - Alizé Cornet : "Je jouais comme je pouvais"
Par Tennis Actu le 16/01/2014 à 09:39
Jusqu'au bout d'elle-même et sous une chaleur insupportable, la Française Alizé Cornet s'est qualifiée, ce jeudi, pour le troisième tour de l'Open d'Australie. Une victoire malgré la canicule, les larmes et ce, face à Camila Giorgi (6-3, 4-6, 6-4). Pourtant, la Niçoise a été menée 4-1 dans la dernière manche et a réussi à réaliser un finish impressionnant. Sa volonté de fer l'a donc porté vers un troisième tour de gala face à une Maria Sharapova (N°3) qui elle a encore plus souffert jeudi. En attendant, Alizé Cornet revient sur sa rencontre du jour pas commune.
Alizé, une victoire très difficile et surtout à l'issue d'un match vraiment très spécial...
Oui c'est clair que c'est pas banal ce qu'il s'est passé. C’était hors-norme avec cette chaleur et une adversaire qui fait le match toute seule. Elle a fait les points, les fautes. Du coup, je me suis senti un peu impuissante sur le court. Mais je me suis vraiment battue jusqu’au bout et j’ai vraiment pris sur moi pour ne pas me plaindre et pour aller au combat. J'ai fait preuve de solidité, je crois, ue ce soit mentale et physique. Je coris que c'est un peu un match référence pour moi. Pas tennistiquement (Sourires). Mais plutôt mentalement on va dire.
On vous a vu pleurer sur le court... Vous étiez à bout physiquement ?
Ce n’était pas que physique, en fait. Oui, physiquement j’ai souffert mais comme tout le monde, je pense. J’ai été tout de même surprise de tenir aussi bien jusqu’au bout sans trop de coups de mou (Sourires). On va dire que j’ai retenu ma frustration pendant 2h30. Et je suis menée 4-1 au troisième sets. Je prends des sacs dans tous les sens sans pouvoir répondre et faire grand-chose. Elle tapait tellement fort que je n'arrivais pas à mettre mon jeu en place. Je n'arrivais à rien. J'ai paniqué. Non vraiment, c’était le match de la frustration mais j’ai réussi quand même à rester calme. Ce n’était pas un match super beau tennistiquement. Il était même carrément moche (Rires). Mais par contre j'ai fait preuve de courage et de volonté, je crois, et c'est cela qui est peut-être le plus à retenir pour moi. J'en suis capable même si je le savais.
Vous êtes menée 4-1 dans le troisième et dernier set dans ce match... On se dit quoi à ce moment-là ?
On se dit quoi (Sourires). Bah déjà, je ne faisais pas vraiment la fière sur le court. Dans la tête, ça se bouscule mais je me suis dit qu’elle avait eu des hauts et des bas depuis le début de la partie donc il fallait que je me batte jusqu’au bout. Physiquement, je savais que je pouvais tenir donc je me suis appuyé sur ça. En fait, j’ai travaillé toute l’année dernière pour que mes qualités physiques soient bien meilleures. Et j’ai toujours été en plus combative. Donc je me suis accroché et je me suis battu jusqu'au bout. Mais à un moment, c'est clair j’avais vraiment l’impression de ne plus savoir jouer au tennis. A la fin, je n’arrivais même plus à servir, je jouais comme je pouvais. Enfin c'est passé, c'est le principal. Maintenant, il v falloir récupéré de tlut àa car l'effort était intense aujourd'hui.
Propos recueillis par la Rédaction de Tennis Actu
