Tennis. ITW - J-B. Perlant : "Un chemin de croix qui prend fin"
Par La Rédaction le 01/12/2013 à 15:04
Villa Primrose Bordeaux quitte donc la première division. Le club du capitaine Jean-Baptiste Perlant a terminé, samedi, sa campagne 2014 sans victoire en cinq rencontres. Bordeaux, privé cette saison de ces leaders Michael Llodra et Steve Darcis, qui ont dû déclaré forfait sur blessure, est donc relégué en DN1A, la deuxième division. Le capitaine Jean-Baptiste Perland revient sur ces interclubs que Primrose Bordeaux avait remporté en 2012. Mais là, on en est loin.
Jean-Baptiste, dur, dur ces interclubs pour votre équipe Primrose Bordeaux cette année...
Oui, et tout s'est même très mal goupillé avant même que la compétition commence. On a subi le forfait de Michaël Llodra quelques jours avant la première rencontre puisqu'il a subi une infiltration au coude. Il avait 15 jours d'arrêt donc il ne fallait plus compter sur lui pour ces championnats. Quelques jours avant, on avait eu le forfait de Steve Darcis. Avec ces deux leaders en moins qui jouent aussi bien en simple qu'en double, cela devenait compliqué. Llodra et Darcis tiennent l'équipe depuis quelques années. Cela a été très dur de composer une équipe tout simplement. Llodra et Darcis devaient jouer toutes les rencontres. On a réussi malgré tout à composer une équipe. Et on a eu après une cascade de blessures. Romain Jouan, notre n°4, qui est sur une série de 20 victoires consécutives en match par équipe, s'est blessé. Il a eu des problèmes d'épaule. Sans oublier Laurent Rochette qui s'est fracturé un os au poignet gauche lors de la première rencontre. Pareil pour Maxime Teixeira qui s'est blessé. Enfin bref, ce fut une hécatombe de blessures et de forfaits dans ces championnats. C'est une chemin de croix qui prend fin. On a fait ce qu'on a pu. On a lutté jusqu'au bout mais c'était vraiment mission impossible avec cette cascade de blessés et de forfaits. C'était trop difficile pour nous cette année.
C'est un peu un choc car Primrose, c'est une institution en France...
Oui, c'est un choc. Cela fait parti du tennis, du sport. Quelque part, moi, je l'accepte. A partir du moment où on a fait le maxium, où on s'est battu. Il y a eu surtout un nombre incalculable d'impondérables qu'il a fallu gérer au dernier moment et surtout les encaisser. On a essayé de faire le dos rond. On a disputé ces championnats comme on a pu. Cela n'a pas suffi. Quelque part, c'est un peu logique. Là, il faut vite rebondir et essayer de remonter l'année prochaine. Cela va être l'objectif. On a la chance d'avoir un très bon groupe qui est attaché au club et qui va vouloir faire vite remonter l'équipe en première division. Je crois en eux et en leur état d'esprit pour nous faire vite remonter dès l'année prochaine. Je suis optimiste.
La DN1A et cette deuxième division en quelque sorte ne vous fait donc pas peur ?
Non, cela ne nous fait pas peur. Il faut vite remonter. Si on stagne un peu en DN1A, cela risque d'être forcément compliqué par la suite. Les joueurs de très haut niveau veulent évoluer dans l'élite donc si on ne remonte pas dès l'année prochaine, on risque d'en perdre. Il faut garder tout le monde et penser aussi à renouveler l'équipe car on a des cadres vieillissants comme Michael Llodra qui a annoncé qu'il mettrait un terme à sa carrière fin 2014. Il y aussi Florent Serra qui va arrêter. Oui, il faut bien nous préparer pour l'année prochaine, vite remonter en première division. Mais je n'ai pas peur. Je suis optimiste.
Propos recueillis par la Rédaction de Service Gagnant