ITW - Maxime Janvier : "Je suis plus fort mentalement"

 

Vidéo - BNP Paribas Masters 2015, the best of !

Il n’a pas encore vingt printemps mais montre déjà de belles ambitions : à seulement 19 ans, Maxime Janvier vient de remporter son tout premier titre en Challenger à Casablanca (42 500 euros). En finale, le Français est venu à bout du numéro un mondial Junior, le Grec Stefanos Tsitsipas (18 ans), en deux manches assez sèches (6-4, 6-0). Après avoir quitté son entraîneur Olivier Bardeau il y a un mois et demi, le jeune tricolore est désormais revenu dans le giron fédéral, sous la houlette de Pascal Lasserre. Et interrogé au micro de Tennis Actu après son tout premier titre dans la catégorie Challenger, Maxime Janvier, classé au 355e rang mondial, se dit notamment "concentré sur son travail tous les jours" et fait déjà montre de belles ambitions pour l’avenir. Sa réaction en intégralité est à retrouver ci-dessous.

 

Maxime Janvier, ressentez-vous de la fierté après avoir remporté votre tout premier titre en Challenger, à Casablanca ?

Ce n’est pas vraiment de la fierté, disons que c’est gratifiant. Je ressentirais de la fierté si j’avais gagné un grand tournoi, un grand prix ou un Masters 1000. Là, c’est une étape, c’est gratifiant. Cela me réconforte dans le travail que je fais au quotidien, cela veut dire que le travail paye. Gagner un titre en Challenger, c’est donc gratifiant et cela m’encourage à continuer le travail que j’entreprends.

 

Qu’est ce qui a fait la différence en finale face à Stefanos Tsitsipas – n°1 mondial Junior ? Vous l’aviez déjà joué ?

Je l’avais déjà joué il me semble, mais c’était il y a très longtemps en Junior. Depuis, j’ai progressé et lui aussi. En finale face à lui, j’ai très bien joué. Le plan de jeu a très bien fonctionné. Si je devais retenir des points forts dans mon jeu, je dirais que je suis fort mentalement. Physiquement, je n’ai pas de baisse de régime, je suis capable d’enchaîner les matches. Enfin, je suis plutôt un joueur puissant.

 

Êtes-vous toujours entraîné par votre coach Olivier Bardeau ? Dans quels secteurs de votre jeu pensez-vous devoir progresser ?

Non, je ne suis plus entraîné par Olivier Bardeau. C’était mon coach d’avant, mais je suis de nouveau à la Fédération et désormais, je m’entraîne avec Pascal Lasserre. L’objectif n’est pas forcément de s’améliorer dans un secteur particulier, mais plutôt dans tous les secteurs de mon jeu. Je suis très content d’être avec lui. Cela fait maintenant un mois et demi qu’on collabore ensemble, et on se connaissait déjà avant. Je l’ai toujours beaucoup apprécié. On a une relation très forte, sur le court comme en dehors, ce qui me fait vraiment du bien. Je pense que ça lui fait plaisir également de travailler avec moi.  

 

Premier titre en Challenger !!! Joli cadeau d'anniversaire 🏆🎾✨ @lottosportitaly #Casablanca pic.twitter.com/4OQWcKbK5Z

— Maxime Janvier (@MaximeJanv) 15 octobre 2016

 

Quels sont vos objectifs en termes de classement ATP d’ici la fin de l’année et pour la saison prochaine ?

Je ne me fixe pas d’objectifs particuliers en termes de classement. Par contre, j’ai des objectifs de travail, de moyens mis en place avec mon coach. Chaque jour, on se fixe deux ou trois objectifs à remplir sur la journée, même chose en match. On s’est fixé cela mutuellement, pour dire : "On ne s’est engagé que sur ça." Voilà comment on fonctionne.

 

Quel est votre programme pour la suite de la saison ? Avez-vous prévu de participer à un nombre défini de tournois ?

Oui, je vais disputer d’autres tournois. Malheureusement, je ne peux pas vous dire exactement quel sera mon programme, car comme vous le savez, cela se prévoit vraiment au dernier moment. Je ne sais pas encore précisément dans quels tournois je serai engagé.

 

Le BNP Paribas Masters commence le 29 octobre. Disputer Roland-Garros ou le Masters 1000 de Paris-Bercy, c’est une chose à laquelle vous pensez ?

Bien sûr, c’est un rêve. En même temps, je n’ai pas envie uniquement d’y participer, j’ai envie de bien y figurer surtout. C’est ça, mon rêve !

 

Propos recueillis par Thibault Karmaly pour Tennis Actu