Open d'Australie - Karen Khachanov : "On ne voit pas ça souvent..."

Il y a des matchs où vous être quasiment intouchable et tout va dans votre sens. C'est ce qu'a vécu Karen Khachanov ce dimanche en huitième de l'Open d'Australie. Sur la John Cain Arena, l'étonnant Yoshihito Nishioka, qui n'avait toujours pas perdu le moindre set dans cette compétition (tout comme Tsitsipas et Rune) a vécu un calvaire contre le géant Karen Khachanov dans un vrai duel des extrêmes. Offensif et percutant, le 20e mondial a commencé la partie en torpillant l'explosif Yoshihito Nishioka et en remportant les 14 premiers jeux du match. Impensable. Finalement, libéré dans la troisième manche, le Japonais a su sauver l'honneur en allant jusqu'au tie-break. Il n'a pas pu éviter la défaite 6-0, 6-0, 7-6(4). Avec 15 aces et 30 coups gagnants, le Russe a fait parler sa puissance et jouera son premier quart en Australie. Désormais, il a atteint les quarts des 4 tournois du Grand Chelem. Ils ne sont que 10 en ce moment à avoir accompli cette prouesse. En quarts mardi, il se frottera à Sebastian Korda.

Vidéo - Karen Khachanov en quarts de l'Open d'Australie

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"Le deuxième set, je veux dire, je n'ai perdu que deux points dans tout le set. On ne voit pas souvent ce genre de match"

En conférence de presse, le Russe a tenté d'expliquer ce début de partie complètement fou avec sa série de 14 jeux gagnés. "Disons qu'il n'y a pas à se plaindre, hein ?", s'est-il amusé en répondant à une question sur son niveau de jeu. "J'ai gagné 14 jeux d'affilée. Je pense, encore une fois, que le premier jeu a été très dur. J'ai servi, je pense, sur une balle de break, c'était un avantage. Depuis ce moment-là, je commence à gagner des jeux d'affilée. Et puis le deuxième set, je veux dire, je n'ai perdu que deux points dans tout le set. On ne voit pas souvent ce genre de match. C'est difficile de dire ce qui se passe. De toute évidence, j'ai bien joué. Peut-être qu'il ne l'a pas fait dans certaines situations, vous savez, mais c'est le tennis. Je me souviens de moi dans cette situation, c'était bizarre. L'année dernière à Rome, j'ai gagné le premier set contre Tsitsipas, 6-4, et puis soudain j'ai perdu 6-0, 2-0, et je me suis dit "comment je ne peux pas gagner un seul jeu avec mon service et tout ?" C'est pourquoi ça te vient à l'esprit et tu stresses un peu. Evidemment, parce que tu es comme, "Qu'est-ce que je fais ici ?" Ce genre de pensées m'est venu à l'esprit. À la fin de la journée, oui, ce n'était pas un match commun. Mais je suis vraiment heureux parce que le troisième set était difficile."