Tennis. Roland-Garros - Andrey Rublev : "Je n'ai jamais vu jouer mon prochain adversaire"

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"Mon revers est beaucoup mieux, j’ai confiance en mon revers"

Félicitations ! Est‑ce que vous pouvez nous parler du match ? Qu'est‑ce qui a été la clé pour le remporter, ce match ?

C'était un match assez étrange, je dois dire.

Je ne sais pas si c'étaient les conditions qui étaient étranges, ou si c'était moi. Mais c'était difficile à jouer. Beaucoup d'erreurs, des deux côtés.

Je me sentais plutôt bien, je voulais être un peu plus libre dans mes coups, mais j'avais l'impression d'en rater davantage, et que la balle n'allait pas où je voulais. J'avais l'impression que c'était la même chose pour lui. À chaque fois qu'il essayait de frapper, cela ne fonctionnait pas non plus. Pendant les deux premiers sets, il répondait juste à mes coups, et j’avais l’impression de jouer avec moi‑même. Je ratais des coups, et j’en réussissais d’autres.

Après, j’ai fait le contraire, à partir du troisième et du quatrième set, j'ai joué un peu plus calmement, un peu plus lentement. Soudain, les balles étaient plus rapides, et j'ai eu plus de coups gagnants, à 6‑3, 6‑1, que pendant les deux premiers sets.

Je ne sais pas si vous avez vu les statistiques, mais apparemment, vous aviez autant de coups gagnants en revers qu'en coup droit. Cela vous fait plaisir ? C'est quelque chose que vous avez travaillé ?

Oui, j'ai l'impression que mon revers est beaucoup mieux. J'ai plus confiance en mon revers aujourd'hui, que ce n'était le cas ces derniers mois. Je suis vraiment content d'avoir autant de coups gagnants en revers, je dois dire.

"On peut souvent jouer incroyablement bien, et soudain, on ne joue pas un bon match"

Comment est‑ce que vous vous sentez, du point de vue tennistique ? C'était plutôt difficile pendant les Chelems au cours des 18 derniers mois ?

Ce n'est pas tellement un problème de match. C'est moi, la semaine dernière, cela fonctionnait plutôt bien. J'avais l'impression de m'améliorer, d'aller dans la bonne direction. On verra. Au niveau des matchs, on peut souvent jouer incroyablement bien, être dans la meilleure forme possible, et soudain, on ne joue pas un bon match. Finalement, ce n'est pas le jeu en soi.

Je me demandais, au cours de ces dernières années, avec l'arrivée de Jannik et Carlos qui rend les choses un peu plus difficiles, Carlos et Jannik, qui ont vraiment commencé à jouer de mieux en mieux...

Oui… Ce sont d'excellents joueurs, tous les deux, ce sont les meilleurs ! Ils font partie des trois, quatre plus grands. Ils jouent de manière incroyable. Franchement, je ne sais pas quoi dire d'autre. Il faut s'améliorer, c'est tout.

"Mon prochain adversaire ? Je ne le connais pas, je ne l’ai jamais vu jouer"

Qu'en est‑il de vos chaussures ? Apparemment, vous portez les nouvelles K-Swiss. Vous étiez impliqué dans le processus ? Comment ça se passe ?

C'était sympa, parce qu'ils m'ont donné un peu carte blanche, pour dire ce que j'aimerais avoir dans une chaussure, ce que je ne veux pas avoir dans une chaussure, et ce que j'aimerais voir sur une chaussure.

Lorsqu'ils m'ont proposé le design de la chaussure, j'ai dit : oui, ça me convient, parfait. Et donc, ils les ont faites pour moi ! C'est la première fois que je les utilise. Je les aime beaucoup, tant pour la sensation que pour le design. Je me sens très bien dedans. Cela fait longtemps que ce sont mes chaussures préférées, du point de vue du design.

Vous allez jouer un Australien, Adam Walton. Quelles sont vos premières impressions sur lui ?

Je vois qui c'est, mais je ne le connais pas. Je n'ai jamais regardé ses matchs, et nous n’avons jamais joué l’un contre l’autre. Il va falloir que j'étudie un peu son jeu. Je l’ai vu dans plusieurs tournois, je sais qu'il est en train de s'améliorer. Les Australiens savent parfaitement bien jouer au tennis. C'est toujours difficile d'avoir des adversaires australiens. Ils luttent, ils ont d'excellents coups, des super services, pour la plupart d'entre eux. Ce sera certainement un match difficile.