Tennis. Roland-Garros - Auger-Aliassime : "Mboko ? Je connais la famille depuis longtemps"

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"Je suis Mboko depuis quelques années déjà"

Bienvenue Felix, bien joué à Hambourg. Penses-tu que ça va te donner plus de confiance pour ce Roland-Garros ?

C'est très bien de gagner avant le Roland-Garros sur de la terre battue. Pour une raison quelconque, j'avais du mal à trouver mon chemin sur la terre battue jusqu'à Hambourg. C'était un bon plan avec mon équipe de nous donner des opportunités de passer du temps sur le court, de s'entraîner bien sûr, mais d'aller sur le court et de gagner, de dominer mes adversaires. Gagner trois matchs de suite dans des conditions différentes, c'était un bon préliminaire avant Roland-Garros.

On vous a vu féliciter Victoria (Mboko) dans les couloirs, on imagine que c'est une fierté de voir une jeune canadienne se qualifier, que pouvez-vous nous dire sur elle ?

Je suis sa carrière depuis déjà quelques années, tout ce qu'elle fait. En plus, elle a des frères et sœurs qui ont joué au tennis avant, je connais la famille depuis longtemps, depuis que je suis enfant aussi, au Canada. C'est bien de voir que la tradition continue dans leur famille, qu'elle continue à jouer au tennis, et qu'elle soit maintenant arrivée au niveau où elle est aujourd'hui. Je pense qu'elle a un avenir très prometteur, c'est bien pour le sport dans notre pays, que régulièrement toutes les quelques années de nouveaux joueurs arrivent, de nouveaux visages. Cela me rend évidemment très fier, j'essaie de suivre tous les matchs, de suivre les résultats, de voir comment elle va. Elle est en tout cas très bien entourée, et une très bonne tête sur les épaules. Elle a un très bon avenir devant elle.

"Le niveau moyen est plus élevé dans les 50 premiers joueurs mondiaux qu'il ne l'était il y a 4 ans"

Sur le côté classement, ça tient ? Comment ça va, côté tennis, qui n'est pas nécessairement visible que tu sois 30, ou 20... Comment tu te sens dans ton tennis ?

C'est vrai que le classement, c'est une chose, après, ce qui est un peu difficile, c'est qu'il y a des jours où il y a des matchs que je joue, où je sens que je joue aussi bien que quand j'étais classé huitième ou sixième mondial. Et d'autres jours où je joue, et je m'en éloigne un peu. J'essaie de trouver cette régularité de semaine en semaine, pour essayer de produire mon meilleur niveau de façon plus constante, même si ce n'est jamais facile. Je pense que la différentes des très bons joueurs, c'est qu'ils arrivent quand même à gagner les jours où ils ne jouent pas très bien. C'est un peu le défi que j'ai, de trouver un moyen, même les jours où je me sens moins bien, de passer des matchs pour me donner une chance de continuer dans le tableau. C'est vrai, le classement, évidemment, j'aimerais être encore plus haut, je me maintiens entre les 20 et 30 premiers, mais ça va demander encore plus de régularité dans ce que je fais.

D'année en année, pendant que tu avances dans ta carrière, tu trouves que le niveau de base du circuit est tel que si tu ne t’améliores pas, tu recules un peu ?

Complètement, je le lisais ou je l’entendais quand j'avais 18 ou 19 ans… Federer, Nadal, Djokovic, ce qu'ils ont très bien fait, c'est ils ont su s'améliorer tout au long de leur carrière, se réinventer. Je le vis vraiment maintenant, je le vois, par rapport à 2019 ou 2021. Aujourd'hui, le niveau moyen de tous les jeunes qui arrivent, Mensik, Arthur FILS, Fonseca et d'autres, le niveau moyen est très, très élevé, encore plus élevé, je trouve, qu'il était, pour plein de raisons, on pourrait aller dans les détails. Mais le niveau moyen est plus élevé dans les 50 premiers joueurs mondiaux qu'il ne l'était il y a juste 4 ans, je trouve.