Roland-Garros - Guy Forget : "En France, notre système n'est pas mauvais"
Par Augustin PITRÉ le 07/06/2023 à 13:27
Le tennis français vit un Roland-Garros 2023 bien triste. Pas un représentant au troisième tour des tableaux simples dames et messieurs, aucune paire franco-française en quarts des tableaux de doubles... Le bilan est calamiteux. Avant de disputer le Trophée des Légendes, Guy Forget, ancien séléctionneur de l'équipe de France de Coupe Davis, s'est exprimé au micro de Tennis Actu. Beaucoup d'acteurs du tennis français ont fustigé le travail de la fédération française de tennis depuis quelques jours. Plus mesuré, Guy Forget estime que tout n'est pas à jeter dans le système actuel...
Vidéo - Guy Forget au micro de Tennis Actu à Roland-Garros
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"On progresse en étant dans la difficulté et pas dans le confort"
Guy Forget a d'abord souhaité la bienvenue à Varvara Gracheva, naturalisée française ce lundi, avant de revenir sur l'état du tennis français : "Je suis très content. Bienvenue à elle. Le tennis français a connu des années fastes. Aujourd'hui on est peut-être au creux de la vague mais il y a des jeunes joueurs talentueux. Il faut les accompagner, les aider et surtout croire en eux. La route est longue et difficile et il faut être dans le dur pour progresser. On progresse en étant dans la difficulté et pas dans le confort. Il n'y a pas de recette miracle. Il n'y a pas qu'une manière d'être fort au tennis. On ne peut pas dire aujourd'hui que les fédérations suisse, serbe et espagnole ou autre font des choses que l'on a pas fait en France."
Henri Leconte sur le tennis français au micro de Tennis Actu à Roland-Garros
"Notre système dans l'ensemble n'est pas mauvais, il faut arrêter"
"Chaque joueur est différent et le rôle de la fédération est d'adapter un programme à chaque individu. Après c'est à eux, à partir de 18 ou 19 ans, de voler de leur propres ailes. Ils doivent prendre leur propre structure avec leur préparateur physique, leur coach et de partir sur le circuit. Ce n'est pas "si je ne réussis pas, c'est de la faute de la fédération". Aujourd'hui on montre la fédé du doigt comme si c'était la seule responsable. Notre système dans l'ensemble n'est pas mauvais, il faut arrêter"
