Tennis. Roland-Garros - Iga Swiatek : "Carlos Alcaraz est un bon exemple..."
Depuis sa première apparition en 2019, Iga Swiatek n'a jamais manqué les huitièmes à Roland-Garros. Ce n'est pas cette année que ça changera. Ce vendredi, la quadruple championne Porte d'Auteuil a une nouvelle fois démontré sa suprématie sur la terre battue parisienne en prolongeant sa série d'invincibilité dans ce tournoi à 24 victoires en dominant la Roumaine Jaqueline Cristian en deux sets (6-2, 7-5). Toutefois, un gros combat en huitièmes l'attend contre Elena Rybakina, qui a battu deux fois, en autant de rencontres sur terre, la Polonaise.
Vidéo - Iga Swiatek en huitièmes de Roland-Garros 2025
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"On devrait être sur un pied d'égalité pour les night session"
Je sais que tu as déjà évoqué la question des sessions de nuit, que tu t'en moques, mais un article dans The Athletic a fait le lien entre ce que Ons Jabeur a écrit sur la perception des femmes dans le sport et une publication que tu as faites il y a quelques mois sur la manière dont tu étais perçue. Et il a évoqué le lien entre l’absence de programmation de matchs de tennis féminin en Night Session et la façon dont les femmes sont perçues dans le milieu sportif. Je voudrais tes commentaires à ce sujet.
Il devrait y avoir une égalité. Personnellement, je n'ai pas de position catégorique sur le sujet. Je veux juste faire mon travail et je suis le programme que l'on me donne. Mais oui, il doit y avoir une égalité, parce qu’un match de tennis féminin peut tout autant être un spectacle divertissant qu'un match de tennis masculin. Comme vous l'avez vu aujourd'hui : il y avait des "olas" pendant mon match. On peut donc aussi donner un spectacle intéressant. C'est la raison pour laquelle je pense que l'on devrait être sur un pied d'égalité.
"Carlos est un bon exemple"
Je me demande comment tu arrives à continuer à t’éclater en jouant au tennis.
Eh bien, cela dépend. Il y a des tournois plus marrants que d'autres, mais le tennis, c'est épuisant parce qu'on a un programme extrêmement chargé. Donc, ce n'est pas facile de faire en sorte que le tennis soit toujours un sport amusant. J'adore m'entraîner. Par exemple, pour l'entraînement c'est toujours divertissant. Cela l'est moins quand je sens la pression, quand il y a des attentes sur moi, sur le court et quand il est difficile, pour moi, de déployer mon tennis. Mais je pense que Carlos (Alcaraz) est un bon exemple de quelqu'un qui arrive à faire en sorte que ce sport soit toujours amusant.
Il arrive à avoir un bon toucher et il arrive à décocher des coups extraordinaires. En même temps, j'ai le sentiment que lorsque je joue bien, que tout se passe bien, je m'amuse. C'est la raison pour laquelle on travaille de cette manière, c'est pour garder ce feeling. Et puis, il faut se rappeler comment on se sent quand on était enfant et que l'on aimait jouer.