Tennis. Roland-Garros - Mauresmo : "Avoir une cohérence avec les autres GC"

"L'idée est d'avoir une cohérence"

Depuis de nombreuses années, le manque d'uniformité des tournois du Grand Chelem était vivement critiqué, cette fois c'est fini, les Grands Chelems ont choisi et Amélie Mauresmo a expliqué ce choix : " L'idée c'est d'avoir une cohérence avec les trois autres tournois du grand chelem. Très honnêtement, pour m'être déplacé en tant que joueuse, entraîneure, il n'y avait pas de visibilité. On pouvait se retrouver avec une joueuse en Australie qui lève les bras en arrivant à 7 au tie-break parce qu'elle a oublié qu'il faut aller à 10. L'inverse à Roland Garros avec quelqu'un qui se prépare à jouer un tie-break alors que ce sont les avantages. Je pense que c'est une bonne avancée, en terme de récupération aussi c'est important. C'est une de mes préoccupations".

"Respecter la tradition et afficher une ambition forte pour ancrer le tournoi dans la modernité" #RolandGarros

— Roland-Garros (@rolandgarros) March 16, 2022

"C'est mieux si les Français performent"

L'ancienne numéro une mondiale est revenue sur l'importance des performances des joueurs français à Roland-Garros : "C'est un des moteurs du tournoi. A chaque fois qu'un Français va loin, il y a tout de suite un engouement des Français. On a Gaël Monfils qui vient de battre le numéro un mondial, donc il y a des attentes du public. On a maintenant une génération qui est un peu entre deux, je mets Gaël de côté qui reste très compétitif. Sur le plan sportif évidemment que c'est beaucoup mieux pour le tournoi. Ce n'est pas forcément une chose que l'on maîtrise dans l'organisation, mais c'est mieux si les Français performent". 

"Les joueurs/joueuses russes et biélorusses seront acceptés"

Un autre aspect est difficile à gérer, la guerre en Ukraine. Sur ce point, Mauresmo est plutôt claire : "Je peux parler de ce qu'il se fait aujourd'hui (le 16 mars). Aujourd'hui, toutes les équipes nationales, Russes et Biélorusses, sont exclues des compétitions. Mais à partir du moment où nous sommes un sport individuel, ce n'est pas une sélection nationale, il n'y a pas d'hymne, pas de drapeaux, ni même les initiales RUS et BLR, pour l'instant on tient notre position : les joueurs/joueuses russes et biélorusses seront acceptés. On suit la situation de très près, car on sait que ça peut évoluer rapidement".