Roland-Garros - Naomi Osaka : "J'étais très inquiète l'année dernière"

Naomi Osaka n'arrive pas en grande forme à Paris. Mais elle arrive heureuse et plus sereine que l'an dernier où elle avait décidé de ne pas participer aux conférences de presse, avant de se retirer du tournoi face à l'emballement médiatique. Cette année, elle est bien là, malgré la "peur", par contre, contrainte au forfait à Rome et peu convaincante sur le reste de la tournée, elle ne nourrit pas de grandes ambitions en termes de résultat. D'autant qu'elle débute face à Amanda Anisimova, ex-demi-finaliste porte d'Auteuil et qui l'avait battu à l'arraché à l'Open d'Australie.

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Osaka sur son premier tour face à Anisimova : "C'est une blague ? "

La Japonaise avait pourtant eu deux balles de match. Mais positive, l'ancienne n°1 mondiale retient surtout qu'elle a une chance de prendre sa revanche : "Quand on m'a dit en fait que c'était Amanda, j'ai dit : « C'est une blague ? », « Non, non ». Je pense que c'est mieux de jouer contre elle au premier tour, plutôt que plus loin dans le tableau. Je pense que nous avons toutes les deux appris de notre précédente confrontation. Rien que de penser que j’avais deux balles de match me réconforte. Je ne sais pas si la terre battue est une surface de prédilection pour elle. Je sais qu’elle était en demi-finale il y a quelques années. Je suis ravie d'avoir pu jouer contre elle en Australie parce que j'ai pu apprendre de ce match. Il y a eu ce match d'exhibition à Indian Wells, elle m'a battue haut la main.J'espère que j’aurai plus que deux balles de match. Pour moi, j'ai le  Je pense que ce sera un match fantastique."

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— Roland-Garros (@rolandgarros) May 20, 2022

"J'étais très inquiète l'année dernière"

Bien sûr étant donné les évènements de l'an passé, il n'était pas possible pour Osaka d'éviter les questions sur son état d'esprit. Et depuis qu'elle a entamé une thérapie, la 38e mondiale va mieux, même si l'exercice face à la presse n'est toujours pas facile : "J'étais très inquiète quand je suis venue l'année dernière. Bien sûr, j'avais peur sur la manière dont j'allais gérer, mais je ne voulais pas non plus offenser les gens, je ne voulais pas non plus les rencontrer. Je pense que tout le monde a été plutôt positif vis-à-vis de moi. J'avais peur aussi de cette conférence de presse ici, parce que j'avais peur de questions à ce sujet aussi. Pour moi, maintenant, je ne dirais pas que ces questions ne me taraudent plus, que ces problèmes ne me préoccupent plus, mais maintenant j'essaie d’être prête au cas où un membre du public m'insulte encore, comme ça a été le cas à Indian Wells."