Tennis. Roland-Garros - Qinwen Zheng : "Les JO ? Je ne me sens pas tenante du titre ici"

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"Je ne me sens pas comme la tenante du titre, car aux JO, ce n'étaient que 6 matchs"

Félicitations. Cela a été une bataille difficile. Es-tu heureuse d'être en quarts de finale à Roland-Garros pour la première fois ?

Oui, je suis très heureuse. Je n'ai pas beaucoup de mots pour décrire mon émotion. Cela fait des années que j’essaie. C'est la première fois. C'est merveilleux d'être en quarts de finale.

Félicitations pour cette victoire. Elle a toujours été une adversaire difficile pour toi. Qu'est-ce qui a fait la différence ? Tu as dû te battre beaucoup.

Oui, elle joue très vite. Elle a un des coups droits les plus rapides du circuit. Elle a très bien joué. Elle ne rate quasiment pas de premier service. Elle a un pourcentage de premiers services excellent. Je crois qu'il est dans les 65 ou 70 %. Parfois, je gagne. Parfois, je perds. Aujourd'hui, c'est moi qui ai gagné. Je n'ai rien d'autre à dire. Je crois que j'ai eu beaucoup d'opportunités au deuxième set. Je n'ai converti le break au début, mais pas de problème. Finalement, je suis contente d’avoir gagné et c’est tout.

La dernière fois que tu es venue sur ce court, c'est quand tu as gagné aux Jeux Olympiques ; c'était un moment fantastique. D'une certaine manière, cette année, à Roland-Garros, tu te sens comme si tu étais la championne en titre ?

J'ai gagné la médaille d'or l'année dernière, mais je ne me sens pas comme la tenante du titre ici parce qu’aux Jeux Olympiques, on joue 6 matchs pour avoir une médaille d'or alors qu'ici, c’est en 7 matchs. Cela m'a donné peut-être confiance sur la terre battue. Je ne me considère pas du tout comme étant la championne qui défend son titre. Il faut que je me batte pour chaque match, et je suis heureuse d'être à ce moment à Roland-Garros.

"Les Jeux olympiques ? Je n'avais plus de mots tellement j'étais heureuse"

Tu penses que tu auras toujours un lien particulier avec Roland-Garros à cause de cela ?

Oui, parce que je ne sais pas combien de fois je suis tombée l'année dernière. Comme je l'ai dit aux médias, je n'avais plus de mots tellement j'étais heureuse, même aux Jeux Olympiques, j'ai eu des moments pendant les matchs où je me disais : vas-y, continue à te battre, tu vas y arriver.

Tu ajoutes sans arrêt des nouveaux mouvements à ton jeu, le filet, les slices et les amorties. Tu as déjà un jeu au top, que fais-tu pour continuer à t'améliorer ?

Je pense que si on ne s'améliore pas… C'est la base de s'améliorer, sinon les autres joueuses vous analysent, et vous devenez prévisible. Aujourd'hui, je n'ai pas fait beaucoup d'amorties, je ne suis pas montée à la volée. Elle a un jeu très agressif. Elle a fait beaucoup d'amorties, mais c'est vrai que j'aimerais pouvoir jouer de manière plus agressive, monter davantage au filet, améliorer mon jeu et pouvoir tout faire au tennis.

Félicitations. On vient de voir qu'Iga était menée, et a remonté pour gagner aujourd'hui. Depuis quatre ans, la seule joueuse qui ait gagné contre elle à Roland-Garros, c'est toi. Qu'est-ce que cela veut dire de gagner contre elle ici ? Tu es la seule personne qui ait gagné contre elle en quatre ans.

Elle a tellement de réussite sur la terre battue, notamment ici, à Roland-Garros. Je me souviens quand j'ai gagné contre elle, avant d'être entrée sur le court, je me suis dit « cette fois-ci, je vais y arriver » parce que j'avais ce ressenti. C'est évident qu'elle joue de manière incroyable. J'essaie de me souvenir depuis qu'il faut être solide sur le court, que j'avais réussi, que j'avais une balle lourde et agressive. Je me sentais bien dans mon service ce jour-là. Elle joue incroyablement bien ici. Je vais continuer à aller de l'avant. Comme je l'ai dit auparavant, je veux rester le plus longtemps possible ici.