Tennis. Roland-Garros - Rinderknech défie Sinner : "Surfer sur la vague de mon mariage..."
La marche s'annonce particulièrement haute pour l'entrée d'Arthur Rinderknech dans son sixième Roland-Garros. Le Français de 29 ans sera opposé ce lundi soir, en night session, au numéro un mondial, Jannik Sinner. A peine revenu de sa suspension, l'Italien s'est hissé en finale du Masters 1000 de Rome, où il a été défait par Carlos Alcaraz. En cas d'exploit, le Varois pourrait nous gratifier d'un deuxième tour face à son compatriote, Richard Gasquet, qui dispute son dernier Roland-Garros. En cinq participations au Grand Chelem parisien, Arthur Rinderknech n'a jamais dépassé le deuxième tour, qu'il a atteint à deux reprises en 2023 et 2024.
Vidéo - Arthur Rinderknech va défier Jannik Sinner à Roland-Garros
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"Je me suis marié il y a à peine une semaine. J'ai envie de continuer à profiter, de surfer sur cette vague"
"Je me sens bien, je me sens très bien. Je me suis marié il y a à peine une semaine, c'est cool. C'est une belle partie de ma vie privée qui se passe. J'ai envie de continuer à profiter, de surfer sur cette vague. J'ai un premier tour pas facile. On me dit qu'il vaut mieux le prendre au premier tour qu'en finale. J'aurais aimé le prendre en finale, mais bon, ce sera au premier tour ! On s'est déjà joué plusieurs fois et je l'ai déjà battu une fois. Je sais que j'ai des armes et qu'il me respecte. C'est un joueur très respectueux, que j'apprécie beaucoup. Impatient, hâte, envie de m'éclater, de tout donner et de croire en mes chances."
Arthur Rinderknech n'a d'ailleurs pas manqué de couvrir d'éloges Jannik Sinner : "C'est déjà un joueur que j'adore. Je l'ai vu éclore. Enfin, on n'a pas éclos pareil et en même temps, mais je l'ai vu jouer, il était 15e mondial. Moi, je rentrais dans le top 100, j'ai réussi à le battre à ce moment. Je l'ai rejoué six mois plus tard, il était déjà dans le top 5. C'est quelqu'un que j'ai vu grandir. Je l'ai vu évoluer, jusqu'à être là où il en est maintenant. C'est un gars que je respecte beaucoup. Il est posé, c'est déjà bien quand un gars de sa classe dit bonjour à tout le monde en entrant dans les vestiaires. Je trouve que c'est déjà un geste de respect. J'apprécie beaucoup le joueur, c'est un grand champion. Je pense que l'on a une relation très cordiale."
Sur son geste d'humeur l'an passé : "C'était un coup de malchance"
Arthur Rinderknech est aussi revenu sur son abandon l'an dernier, après un geste d'humeur qui l'a obligé à abandonner : "J'ai appris que les bâches n'étaient pas toujours vides. J'avais la bâche du fond qui était vide. Je vois une bâche sur le côté, je me dis : "elle est vide aussi". Il y avait un mur de béton d'un mètre. Je l'ai bien senti tout de suite. Pour revenir sur cet épisode, il n'y a pas grand chose à déclarer. C'était un coup de malchance. Je suis quelqu'un de plutôt très calme sur le court, qui n'a jamais trop de gestes d'humeur. Là, j'en ai eu un tout petit. Malheureusement, c'était le mur. Cela m'a rappelé à l'ordre, pas de chance, un brin de ridicule ou de rigolade. Moi, le premier, j'en ai ri. Ce qui a été le plus chiant, c'est que ça m'a fait mal pendant pas mal de temps. J'ai dû jouer avec la douleur. Ce n'était rien de grave en soi. Maintenant, c'est derrière moi. Je me méfie plus des murs à Roland, des bâches, je les regarde bien. Je ne le referai plus c'est sûr.
Sur le coup, ce n'était pas simple, mais c'est comme cela. C'est un fait de jeu. On ne peut pas vraiment le contrôler. Parfois, il y a un carton rouge au foot qui ne mérite pas carton rouge. Le gars est sorti, ils perdent le match. Il n'a rien fait. C'est comme cela, ils ont perdu le match parce qu'il y a eu une petite erreur. Moi, c'est pareil, j'ai perdu le match... Je l'aurais peut-être perdu quand-même. J'aurais peut-être gagné. Je n'en sais rien. C'était un petit geste d'agacement. C'est la vie. Il y en a plus d'un qui l'ont fait avant moi, qui se sont pété le pied. J'ai eu de la chance de ne pas le péter. Je l'ai bien abîmé, mais pas pété, c'est la vie."
"Je suis amoureux du public, des belles ambiances, surtout du public français"
"J'adore le public. Je suis amoureux du public, des belles ambiances, surtout du public français. Il y a un petit groupe qui s'est créé, la tribune bleue, qui est très sympa, qui mène l'animation du public français. C'est quelque chose que j'adore, que ce soit à Bercy ou à Roland, avec grand plaisir de les avoir."
Un public qui pourrait d'ailleurs s'embraser en cas d'exploit au premier tour avec un potentiel duel face à Richard Gasquet, qui dispute son dernier Roland-Garros : "Je m'y vois déjà. J'ai déjà eu la chance de jouer Richard ici, à Roland, il y a deux ans. Donc, je sais ce que c'est. Je connais le joueur et la personne, c'est un gars en or. Je nous souhaite de nous jouer au deuxième tour. Ce sera avec grand plaisir."
