Tennis. US Open - À 18 ans, CiCi Bellis veut "être tête de série"

À 18 ans, Catherine "CiCi" Bellis a réalisé une progression fulgurente au classement WTA pour sa deuxième année chez les pros. La jeune prodige américaine ne compte pas s'arrêter là et ambitionne en effet désormais d'être tête de série à l'US Open. Actuellement classée à la 36e place mondiale, elle pourrait prochainement grimper jusqu'au 32e rang ou au-delà afin de décrocher un numéro à l'occasion du prochain Grand Chelem de la saison. Cependant, sa progression a connu un coup de moins bien après sa défaite en huitièmes de finale du tournoi WTA de Toronto face à Caroline Garcia (6-4, 6-2).

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Qu'importe, finalement. "CiCi" Bellis vient de réaliser une demi-finale à Standford la semaine dernière, où elle a notamment battu Petra Kvitova. Cette semaine, elle a dominé Svetlana Kuznetsova pour atteindre les huitièmes de finale de la Rogers Cup. Elle peut clairement intégrer le top 32 avec quelques victoires supplémentaires à Cincinnati la semaine prochaine. "C'est énorme pour moi de viser cet objectif. Si cela arrive, tant mieux. Sinon, j'espère que jep ourrai le réaliser une prochaine fois", a notamment déclaré la jeune américaine après sa défaite comme le rapporte Tennis.com. "C'est une immense motivation."

L'Américaine est devenue professionnelle en 2016 et a fini la saison à la 90e place mondiale. Elle est actuellement la plus jeune joueuse du top 50 et une des trois "Teenagers" de moins de 20 ans - avec Ana Konjuh (19 ans) et Naomi Osaka (19 ans) - à briller au plus haut niveau. "CiCi" Bellis, qui a décidé de passer pro en lieu et place d'aller à l'université, constate un "vrai changement" par rapport au circuit Juniors. "J'ai beaucoup grandi, je suis plus mature maintenant. Surtout depuis que c'est devenu techniquement mon travail. Quand je prévoyais d'aller à l'université, je ne jouais pas vraiment pour moi-même encore. Maintenant, je suis à mon compte et je fais beaucoup de choses de manière indépendante." Un style de jeu agressif et la tête bien faite, la génération post-Serena Williams commence à pointer le bout de son nez sur le circuit mondial.