Tennis. US Open - Arthur Rinderknech, sorti par Alcaraz : "Ce n'était pas si loin..."
Aucun Français ne sera au rendez-vous des quarts de finale en simple à l'US Open. Dernier Tricolore encore en vie après l'élimination d'Adrian Mannarino, battu plus tôt ce dimanche par le Tchèque Jiri Lehecka, Arthur Rinderknech s'est logiquement incliné en trois manches contre le numéro 2 mondial Carlos Alcaraz (7-6 [3], 6-3, 6-4). D'abord au contact dans la première manche, où il n'a pas laissé la moindre occasion de breaker à l'Espagnol, le Breton de 30 ans a craqué dans le tie-break. En deuxième partie de rencontre, l'Espagnol, qui semblait en maîtrise, voire en contrôle à certains moments, s'est contenté de serrer le jeu en fin de manche pour breaker une fois dans chaque set son adversaire et s'imposer sans trembler, en trois manches. Rinderknech a tout de même réalisé une très belle semaine et gagnera près de 25 places dans une semaine pour se retrouver 57e mondial environ.
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"Par moments ce n’était pas si loin"
"Ce n’est jamais facile d’affronter l’un des deux meilleurs joueurs du moment", a déclaré Rinderknech en conférence de presse. "J’ai eu la chance de jouer le n°1, le n°2 et le n°3 sur les trois derniers Grands Chelems, chacun sur le court central : pour un passionné de tennis comme moi, c’est une belle expérience. Malheureusement, aujourd’hui c’est une défaite. J’avais un plan, j’ai tenté ma chance et donné le maximum. La tâche était très compliquée et ça fait 3 sets à zéro, mais par moments ce n’était pas si loin. Je vais garder des choses pour la suite et essayer de faire mieux."
"On peut les pousser à leurs limites, mais dans les moments importants ils jouent leur meilleur tennis"
Le Français a tenté d'expliquer ce que représenter le défi face à Alcaraz ou Sinner. "Le défi est particulier : contre la plupart des joueurs — j’inclurais Sinner aussi — quand vous jouez un bon coup, vous savez qu’au suivant vous pourrez faire ce que vous aviez prévu, par exemple avancer d’un pas dans le court. Aujourd’hui encore, parfois je faisais un retour correct, je me disais « je vais pouvoir rentrer et aller là, puis là », et face à ces deux‑là la balle revient plus vite, avec un meilleur angle, et tout de suite vous reculez. Le plus dur, c’est leur capacité à changer la direction sur des balles très rapides et pénétrantes. Il suffit qu’ils mettent la raquette et frappent vers l’ouverture, et je n’ai aucune chance d’y être — à moins de voler deux mètres sur la gauche (sourire). J’ai l’impression qu’ils jouent en sachant, avant même votre frappe, ce que vous allez faire ; ils sont donc toujours en avance sur l’échange. On peut les pousser à leurs limites, mais dans les moments importants ils jouent leur meilleur tennis. Je n’ai pas fait un grand tie‑break aujourd’hui, et lui, d’un coup, a joué plus agressif, sans fautes, avec premières et retours… et c’est encore plus dur."

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