Tennis. US Open - Herbert : "Être dans le Top 100, c'est géant"

Pierre-Hugues Herbert est arrivé à l'US Open après sa folle semaine à Winston-Salem où, sortant des qualifications, il est allé jusqu'en finale certes perdue face au Sud-Africain Kevin Anderson. L'occasion de faire le point avec le Français qui vient d'intégrer pour la première fois de sa carrière le Top 100. Pierre-Hugues Herbert est aujourd'hui 92e joueur mondial à l'ATP avant de jouer son match et son premier tour de l'US Open ce lundi contre l'Espagnol Roberto Bautista Agut (ESP/23). Entretien.

Tableau Dames US Open : https://www.tennisactu.net/tournoi-us-open-245.html

Tableau Hommes US Open : https://www.tennisactu.net/tournoi-us-open-246.html

Pierre-Hugues, dans quel état d'esprit êtes-vous après cette semaine à Winston-Salem où vous êtes allé en finale ?

Dans quel d'esprit je suis ? Je suis déjà assez fatigué parce que j'ai enchainé les matches. Je suis très content de ma semaine. Je pense que je ne savoure pas trop. J'ai encore la tête dans le tennis, la tête dans le tournoi qui arrive. J'ai un match ce lundi en quatrième rotation. J'essaye de me préparer au mieux et d'être le plus frais possible pour ce match là.

Winston Salem 2015 - Finale Kevin Anderson - Pierre-Hugues Herbert

Vous allez donc jouer votre premier match en tant que Top 100. Le classement vient de tomber et vous êtes 92ème joueur mondial à l'ATP. D'être dans le Top 100, ça représente quoi ?

Cela représente pleins de choses. C'est assez incroyable. C'est un rêve de gosse. C'était surtout une barrière à franchir. J'étais 107ème à la fin de saison dernière. Je me suis un peu blessé. J'étais vraiment aux portes du Top 100. Et là, le fait d'y entrer, c'est géant. Après ce n'est pas une fin en soi. Finalement, quand on le réalise, on se dit que c'était faisable en fait et que ce n'est pas si extraordinaire. Quand on arrive à faire des semaines comme j'ai fait la semaine dernière à Winston-Salem où on est capable d'enchaîner des victoires contre des mecs qui sont classés dans le Top 50, c'est que l'on mérite sa place dans les 100 premiers joueurs mondiaux. Je suis très très fier de ça.

Ce qui s'est passé en Caroline du Nord, cela change un peu tout du coup dans votre carrière ?

Non, ça ne change pas tout. Cela change pas mal de choses et cela me fait surtout réaliser certaines choses. Le fait que je puisse enchainer des matches à un bon niveau et que je puisse garder ce niveau pour aller jusuqu'en finale, cela fait du bien. Je ne suis pas si loin même de faire mieux en finale. Même si Kevin Anderson a été meilleur, j'ai fait un match plein et cela ne s'est pas joué à grand chose dans le second set. J'avais eu une discussion avec mon coach avant le tournoi. Je lui disais que cela faisait deux à trois mois que je jouais bien mais les résultats ne suivaient pas forcément. J'ai fait un truc correct voire plutôt très bien à Wimbledon en sortant des qualifications et en passant un tour. Mais bon voilà ! Là, avant Winston-Salem, je me suis dit qu'un tournoi comme ça, je pouvais peut-être le gagner. Et finalement, j'ai été là pour le gagner ce tournoi donc ça fait plaisir. 

Winston- Salem 2015 - Le titre échappe de peu à Pierre-Hugues Herbert

Et vous êtes arrivé à New-York en plus en avion privé ? C'est une première ?

Oui, j'avais jamais fait. C'est un truc que j'avais lu l'an dernier comme quoi les finalistes des tournois rentrés en jet mais je ne m'imagnais pas que j'allais faire parti des deux heureux élus du tournoi 2015 de Winston-Salem qui allaient arriver en jet privé à New-York. Oui, c'était la première fois et c'était assez incroyable. C'était rigolo. Pas de douane, pas de sécurité, pas de temps d'attente à l'aéroport. T'es directement dans l'avion. Tu pars à 16h du club et 2 heures et demi plus tard, tu es dans ton hôtel à New-York, c'est géant.

Propos recueillis par la Rédaction de Tennis Actu à New-York