US Open - Sascha Zverev : "Je ne dirai plus de mal de Tsitsipas..."

Stefanos Tsitsipas aura été la cible des critiques durant la première semaine de l'US Open. Les pauses toilettes à rallonge du Grec ont particulièrement agacé ses adversaires, Andy Murray notamment, mais aussi d'autres joueurs comme Alexander Zverev. "Contre moi, il est parti pendant plus de 10 minutes. Son père envoie des textos sur son téléphone. Il sort, et tout d'un coup, sa tactique a complètement changé. Ce n'est pas seulement moi, mais tout le monde l'a vu" avait-il dit en début de semaine concernant leur affrontement Cincinnati. "L'accusation à Cincinnati, c'est la chose la plus ridicule que j'ai entendue de ma vie. Ça montre le niveau de la personne qui a dit ça (...)" avait ensuite répondu vendredi Tsitsipas taclant Zverev. Après sa victoire contre Jack Sock ce samedi, Zverev a de nouveau été interrogé sur Tsitsipas. "Je ne veux plus dire du mal de lui parce qu'on parle mal de moi depuis très longtemps", a-t-il dit pour calmer le jeu mais après avoir tout de même présenté de nouveaux arguments contre le Grec. 

Vidéo - Alexander Zverev, en 8es de l'US Open 2021

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"Je suis allé aux toilettes aujourd'hui. J'étais de retour une minute, 30 secondes après"

Toutefois, avant cela, Sascha Zverev avait tout de même taclé un petit peu le Grec. "Je n'étais pas le premier. J'étais le premier grand nom. Je ne veux pas paraître arrogant, mais je pense que je suis l'un des meilleurs gars au monde à l'avoir fait. Krajinovic l'a mentionné à Hambourg. D'autres gars l'ont déjà mentionné. Cela arrive trop souvent. Mais il ne s'agit pas de combien de fois il va aux toilettes. Je suis allé aux toilettes aujourd'hui. J'étais de retour une minute, 30 secondes après. C'est le temps qu'il faut normalement pour aller aux toilettes, à mon avis." 

"La pause salle de bain est d'aller à la salle de bain. C'est ce qui est dit. Je pense que les règles ont été faites dans les années 80. Je pense qu'il y a des ajustements à apporter à ces règles. Non seulement à cet égard, mais dans de nombreux cas différents. Je l'ai déjà dit. Je ne veux plus dire du mal de lui parce qu'on me parle mal depuis très longtemps. Je n'aime pas la sensation et je ne veux pas la donner à quelqu'un d'autre parce que ce n'est pas une bonne chose à faire. Ce n'est pas à moi d'en décider. Mais je pense que peut-être certaines règles et certaines choses doivent être changées par l'ATP en général. C'est peut-être l'une d'entre elles", a-t-il développé en conclusion du débat.