Tennis. Wimbledon - Kyrgios : "Ce n'est pas une honte de perdre contre Djokovic..."
Nick Kyrgios peine à redevenir joueur de tennis professionnel. Le natif de Canberra devait participer au tableau double de Roland-Garros, mais sans surprise, il s'est retiré au dernier moment. En revanche, l'objectif de l'Australien était bel et bien de faire son retour sur le gazon, sa surface de prédilection et là où il a obtenu les meilleurs résultats. Hélas, nouvel échec. L'ancien n°13 mondial a rapidement annoncé début juin qu'il manquerait toute la saison sur herbe, et donc Wimbledon. "J'ai eu un petit contretemps dans ma convalescence" a t-il partagé sur ses réseaux sociaux. Dans une interview pour The Guardian, Kyrgios a pu revenir sur ses anciennes perfs' à Wimbledon, et notamment sa finale contre Novak Djokovic.
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"Je me sens comme un bonhomme de neige dans le désert à Wimbledon"
"Wimbledon est un souvenir spécial pour moi", a avoué Kyrgios. "C'est le premier Grand Chelem où j'ai percé et c'est le summum du tennis. Chaque fois que j'entre sur le terrain, je ressens l'énergie et l'aura, mais je ne m'y sens pas toujours très à l'aise, car je ne me comporte pas comme un joueur de tennis normal. Wimbledon y accorde beaucoup d'importance. Je me sens comme un bonhomme de neige dans le désert, mais j'apprécie."
"En 2019, j'étais dans le top 20 mondial, mais j'étais au plus bas"
L'Australie a aussi évoqué ses moments de dépression. "En 2019, les gens pensaient que j'avais passé une année exceptionnelle. J'étais dans le top 20 mondial, mais j'étais au plus bas. Quand je me suis enfin confié, les gens ont commencé à comprendre que, certes, je n'ai pas toujours été parfait ni bien fait, mais que j'étais prêt à en parler. J'ai reçu des centaines de milliers de messages d'enfants sur Instagram, et j'essaie de les aider comme je peux. J'étais dans une période sombre et je ne me suis pas amélioré après cela. Tout au long de l'année, j'ai dû lutter contre ces pensées et l'automutilation, mais j'ai réussi à les surmonter et à aider les autres."
"Ce n'est pas une honte de perdre contre le plus grand de tous les temps"
Enfin, Kyrgios est revenu sur le grand moment de sa carrière, sa finale contre Novak Djokovic en 2022. "C'est quelque chose que je pourrai partager avec mes enfants et petits-enfants et leur montrer que tout est possible. Les courts autour de chez moi sont généralement en ciment, alors le fait que j'aie atteint la finale d'un Grand Chelem est incroyable. Il ne s'agissait que de quelques points ici et là où, si j'avais agi un peu différemment, j'aurais pu remporter le titre de Wimbledon, mais ce n'est pas une honte de perdre contre le plus grand de tous les temps. Est-ce que j'y pense souvent ? Oui. Est-ce que je pense à ce qui aurait pu changer ? Oui. Aurais-je pu mieux me préparer ? Non. Je me suis incroyablement bien préparé."
Sarah Rakotomanga et Kyrian Jacquet wild-cards FFT
