Tennis. WTA - Cincinnati - Coco Gauff : "Plus jeune, je prenais les choses plus au sérieux"
Quart de finaliste, Coco Gauff n'a disputé que deux rencontres dans ce WTA 1000 de Cincinnati. Tête de série, l'Américaine a profité d'un bail au premier tour avant de voir son adversaire du troisième tour, Dayana Yastremska, déclarer forfait avant la rencontre. Pour sa deuxième rencontre, ce jeudi, la numéro deux mondiale a dominé Lucia Bronzetti (6-2, 6-4) sans être réellement inquiétée. L'adversité devrait monter d'un cran en quart, face à une compatriote de sa dernière adversaire, Jasmine Paolini. Après sa victoire, Coco Gauff a évoqué son niveau de jeu actuel, elle qui rencontre des difficultés avec son service, et a tiré un premier bilan de sa saison à l'approche du dernier Grand Chelem de l'année.
Vidéo - Coco Gauff est en quarts à Cincinnati
Lire la suite de l'article
Retrouvez ici le tableau complet du WTA 1000 de Cincinnati
"Lorsqu'on remporte un Grand Chelem, tout devient plus facile"
"Il est souvent contre-productif d'avoir plusieurs jours de repos pendant un tournoi, mais je suis contente que cela ne m'ait pas affectée. Dès le premier match ici, j'ai senti que j'avais beaucoup de rythme, alors aujourd'hui, j'ai réussi à le maintenir. Dans le deuxième set, je pense avoir légèrement amélioré mon pourcentage de premières balles, même si globalement, je réussis pas mal d'aces ou de services qui ne reviennent pas. Quand je repense à la semaine dernière, je suis contente. On essaie toujours de s'améliorer, mais c'est toujours mieux de concrétiser avec quelques victoires comme celle-ci.
Plus jeune, je prenais peut-être les choses beaucoup plus au sérieux. Peut-être parce qu'en junior, on ne joue pas toutes les semaines, donc tout est amplifié. Dès que je perdais, il pouvait s'écouler trois semaines avant que je ne rejoue un tournoi. Aujourd'hui, sur le circuit professionnel, c'est très difficile de gagner toutes les semaines, alors on s'habitue à perdre plus qu'à gagner.
Je suis dans une situation similaire à celle de ma victoire à l'US Open ; je maintiens cet équilibre sur et en dehors du court. En réalité, lorsqu'on remporte un Grand Chelem, on aborde le reste de la saison avec plus de sérénité. Personne ne peut dire que l'année a été mauvaise ; disons simplement que tout devient plus facile. Cependant, cela n'a pas toujours été le cas pour moi, car les fans s'attendent à ce que je gagne chaque semaine."
Valentin Royer, de 209e à 57e en 2025 : "Si on m’avait proposé ça..."
