WTA - Kristina Mladenovic arrive "rassurée" à Roland-Garros

La saison sur terre battue va atteindre son apogée dès cette semaine avec le début de Roland-Garros.  Les tournois préparatoires qui viennent de se disputer (Rabat, Istambul, Madrid) ou qui se sont achevés (Rome) révèlent quelques enseignements. Entre blessures pour certaines (Naomi Osaka à la main droite), éliminations anticipées inhabituelles de certaines têtes d'affiches (Simona Halep dés son entrée en lice à Rome), et les joueuses en grande forme (Kiki Bertens titrée à Madrid, Maria Sakkari titrée à Rabat et en demi-finale à Rome) focus sur Kristina Mladenovic qui vient de se distinguer en gagnant dix de ses treize dernières rencontres disputées, de Istambul à Rome, en passant par Madrid.

"Kiki" Mladenovic arrive à Roland-Garros en pleine confiance

Ses victoires contre des joueuses comme Belinda Bencic (6-2 2-6 6-1) ou Ashleigh Barty (6-2 6-3) ont pour conséquence que "Kiki" a fait le plein de confiance avant d'aborder les Internationaux de France de Roland-Garros. Alors que la Française était redescendue à la 68e place au classement de la WTA, un rang qu'elle n'avait pas connu depuis dévrier 2015, elle était bien loin de son niveau de jeu qui l'avait amené dans le top 10 (10e en octobre 2017).

Deux explications expliquent très certainement ce nouvel élan pris par Mladenovic. Son association avec Sascha Bajin, entraîneur allemand, qui a mené la japonnaise Osaka à remporter les deux dernières levées du grand chelem (US Open 2018 et Open d'Australie 2019) et à la place de numéro un mondiale. Ce technicien d'origine serbe s'était déjà illustré en 2013, lorsque Serena Williams uttilisait ses services de sparring partner 330 jours par an. Par ailleurs, la décision de Timéa Babos, sa partenaire de double avec laquelle Kiki a remporté notamment l'Open d'Australie en 2018, de mettre entre parenthèse leur collaboration sur les tournois, afin de se consacrer à sa remontée du classement de simple (Babos était 128e au 26 mai 2018) justifie également la fraicheur de Mladenovic; le fait de passer moins de temps sur les courts, de se consacrer qu'aux simples, n'est pas anodin tactiquement et dans la gestion des efforts.

La défaite vendredi de Mladenovic, en quarts de finale, contre la Grecque Maria Sakkari 5-7 6-3 6-0 est peut être à relativiser car le niveau de jeu et surtout la fraicheur physique que possèdent la Française à quelques jours de Roland-Garros semblent très rassurants.