Tennis. WTA - Miami - Swiatek harcelée, son clan réagit : "On ne peut pas fermer les yeux"
Lundi, alors qu'elle s'entraînait sur un court annexe du WTA 1000 de Miami, Iga Swiatek a été prise à partie par un homme au bord du court qui lui a adressé des commentaires personnels inappropriés sur sa relation avec sa mère. Son entraînement a été interrompu par les insultes de son détracteur. "Hé Iga, appelle maman ! Hé Iga, quand feras-tu la paix avec ta mère", criait un Polonais au bord du court.
Vidéo - Iga Swiatek, éliminée en quarts de finale par Alexandra Eala
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"Les critiques constructives sont une chose, les menaces et les discours de haine en sont une autre"
Face à cet événement, l’équipe de Swiatek a rapidement alerté les organisateurs du tournoi et la sécurité autour de la Polonaise a dépuis été renforcée. "Nous avons signalé le problème aux organisateurs du tournoi et à la WTA, qui ont immédiatement réagi et pris des précautions supplémentaires, comme le renforcement de la sécurité. Les critiques constructives sont une chose, les menaces, les discours de haine ou le simple fait de perturber un entraînement en est une autre, sur laquelle on ne peut pas fermer les yeux."
D'autres situations similaires ces derniers jours
Ce cas rappelle d’autres situations récentes où des joueurs ont été directement menacés, comme Emma Raducanu, qui a dû faire face à un harceleur persistant après sa victoire à l’US Open, ou encore Arthur Bouquier, victime de menaces de mort sur les réseaux sociaux de la part d’un individu affirmant être physiquement présent sur le tournoi où il évoluait. Dans le cas de Raducanu, son agresseur avait même tenté de s’introduire chez elle, exacerbant les inquiétudes sur la sécurité des athlètes en dehors des courts. Quant à Bouquier, ces menaces ont nécessité une intervention de la sécurité du tournoi Challenger de Thionville pour garantir sa protection.
Sarah Rakotomanga et Kyrian Jacquet wild-cards FFT
