Tennis. WTA - Rome - Azarenka sur Sinner : "Tout le monde n'a pas le même traitement..."
Avant Aryna Sabalenka, Victoria Azarenka a montré la voie au tennis biélorusse en atteignant la place de numéro 1 mondiale au début des années 2010. Aujourd'hui âgée de 35 ans, la championne a reculé au classement jusqu'à risquer de quitter le top 60 en cas de mauvaise performance au WTA 1000 de Rome. Mais Azarenka a toujours une parole qui compte dans le vestiaire. Elle est revenue sur le cas Jannik Sinner pour critiquer un double standard dans l'application des sanctions.
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"Je ne crois pas que tous les joueurs reçoivent le même traitement"
"J'aime beaucoup Jannik. Je pense que c'est un bon gars. Il a toujours été très gentil avec moi. Il semble être une personne assez humble. Je ne le connais pas très bien, mais j'aurai du mal à le critiquer personnellement. Sur le plan professionnel, je pense qu'il y a des divergences parce que je ne crois pas que tous les joueurs reçoivent le même traitement. Ce n'est pas seulement son cas. Je pense qu'il y a beaucoup de questions différentes sur la façon dont les choses ont été gérées."
"Ce qui compte, c'est que les règles soient appliquées"
"Sur le cas de Jannik Sinner, les gens vous demanderont pourquoi personne n'était au courant. Il y a un aspect juridique, je le comprends. Mais c'est un peu risqué. On nous demande souvent : « Que pensez-vous du système ? Ce que je pense vraiment n'a pas d'importance. Ce qui compte, c'est la façon dont les règles sont appliquées : Sont-elles appliquées de la même manière ? Y a-t-il des modifications à apporter ? Je pense que c'est la conversation que nous devrions avoir, plutôt sur ce qui peut être amélioré. Je pense que, dans l'ensemble, l'organisation devrait faire preuve d'une plus grande intégrité, personnellement. Le fait que nous soyons sous la supervision de l'AMA, qui ne dispose que de délais spécifiques pour modifier ses règles, constitue un problème majeur. Je ne pense pas avoir toutes les réponses, mais il y a des questions valables qui pourraient être posées et voir si elles ont un sens."
