Tennis. ATP - Calendrier - Marcos Baghdatis : "Je déteste quand les joueurs se plaignent"

Carlos Alcaraz, Iga Swiatek, Coco Gauff, Tommy Paul... de nombreux joueurs se sont mis à dénoncer un calendrier trop chargé depuis un moment. Mais se plaindre dans les médias n'est pas suffisant, selon Marcos Baghdatis. Dans une interview pour Tennis 365, ce dernier n'a pas mâché ses mots concernant la manière dont les joueurs abordent ce problème. Reconnaissant que le calendrier est effectivement problématique depuis longtemps, l'ancien Top 10 estime que les joueurs gaspillent leur temps en se contentant de se plaindre publiquement au lieu de chercher de vraies solutions. 

"Ils se plaignent seulement via les médias..."

"Je pense vraiment que c'est un problème. Je pense que c'est un problème depuis longtemps, mais je déteste quand les joueurs se plaignent à ce sujet. Et la raison pour laquelle je déteste quand ils se plaignent, ce n'est pas parce qu'ils se plaignent, c'est parce qu'ils ont un syndicat, ils ont une association, ils ont maintenant la PTPA, qui est là et qui se bat pour eux. Leur voix est très forte et ils peuvent aller à la PTPA et discuter avec eux pour trouver des façons d'améliorer les choses. Tu sais, à notre époque, nous n'avions pas cette association, alors nous aurions pu nous plaindre autant que nous le voulions — personne ne nous aurait écoutés. Mais maintenant, ils l'ont."

"Et pour moi, c'est là où je ne comprends pas les joueurs. Ils ont une association qui a été créée par certains des joueurs, comme Novak et Vasek Pospisil, et ils ont tout ce dont ils ont besoin pour pouvoir aller négocier avec les tours et les tournois. Mais ils ne le font pas, ils se plaignent seulement par les médias et les interviews et tout ça. C'est là où je trouve ça un peu étrange. Pour moi, oui, c'est là où, chaque fois qu'un joueur se plaint, je lui dis : okay, vous pouvez changer les choses, les gars. Je veux dire, c'est entre vos mains. Ce n'est pas entre les mains des circuits ou des tournois, c'est entre vos mains. Alors pourquoi vous ne le faites pas ?"