Tennis. ATP - Damien Dumusois a réalisé le Grand Chelem sur la chaise haute
Par Tristan LAPIERRE le 19/09/2021 à 17:17
Si la planète tennis était suspendue au rêve de Grand Chelem calendaire du numéro 1 mondial Novak Djokovic, c’est finalement Daniil Medvedev qui s’est imposé à New-York. Mais cet affrontement a tout de même été synonyme de Grand Chelem pour … l’arbitre de chaise français Damien Dumusois, qui a désormais officié au moins une fois dans chaque finale de Majeur sur plusieurs années. C’est le premier tricolore à réaliser cet exploit.
Vidéo - Le film de l'ATP et de la WTA : "Tennis Is Life"
Lire la suite de l'article
8 finales du Grand Chelem arbitrées
Il ne lui manquait que la finale de l’US Open pour valider le Grand Chelem. A 42 ans, le natif du Creusot a ajouté une ligne de taille à son CV dimanche dernier sur le Arthur Ashe. Aux premières loges pour vivre la célébration de Medvedev, l’arbitre français avait sans doute aussi le sentiment d’avoir contribué à sa façon à l’écriture de l’histoire du tennis après la balle de match. Après 5 finales de Roland-Garros (2012, 2015, 2016, 2018, 2020), une de l’Open d’Australie (2020) et une à Wimbledon (2017) son palmarès s’est donc un peu plus étoffé à Flushing Meadows cette année.
L'arbitrage français fait le Grand Chelem ✅
— FFT (@FFTennis) September 14, 2021
Bravo Damien Dumusois ðŸ‘👠https://t.co/1wLZ1VXKUk
"La finale qui conserve une saveur particulière ? Roland-Garros 2012"
L’arbitre aux huit finales de Grand Chelem dirigées est le premier français à arbitrer au moins une fois chaque Majeur. Il a livré son sentiment à la Fédération française de tennis après l’US Open. "Il paraît que je suis le premier Français à avoir fait cela. Je savais que Pascal (Maria) n’avait jamais arbitré la finale de l’US Open mais je pensais avoir égalé Bruno (Rebeuh). Celle qui conserve une saveur particulière reste Roland-Garros 2012 car c’était ma première et que le match s’était terminé le lundi. A Wimbledon, quand on dirige une finale on sait qu’il s’agit de la dernière, car un étranger n’en fait qu’une, une seule fois un non-Britannique en a dirigé deux."
Alexander Blockx : "Pour un petit pays comme la Belgique..."
