Tennis. ATP Finals - Taylor Fritz : "J'ai une tendinite depuis le début de l'année"
Pour son deuxième match de poule aux ATP Finals, ce mardi 11 novembre, Taylor Fritz aura plus qu'accroché Carlos Alcaraz. Remportant le premier set, l'Américain a bataillé pendant 2 h 50, craquant d'abord dans le dernier jeu de la deuxième manche avant de finalement concéder le set décisif pour s'incliner 6-7[2], 7-5, 6-3. Tout de même vainqueur de Lorenzo Musetti ce lundi, Fritz pourra encore espérer se qualifier lors de son dernier match, face à Alex de Minaur, ce jeudi 13 novembre. L'Australien lui n'a encore jamais gagné de match au Masters et ATP Finals, 5 matches joués, 5 défaites ! Après être passé si près d'une victoire de renom, le numéro six mondial, Taylor Fritz, n'avait pas caché sa frustration lors de son passage en conférence de presse.
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"J'ai manqué de réalisme pour conclure certains points"
"J'ai bien joué sur beaucoup de points, surtout dans les deux premiers sets. Je pense avoir réussi la plupart des coups difficiles et raté quelques coups plus faciles. J'ai retourné les balles avec beaucoup d'agressivité : c'est ce qui me permet de récupérer les balles courtes. Parfois, je n'en ai pas fait assez, et il a trouvé des défenses incroyables. Je pense que lancer l'échange, c'est le plus difficile à faire contre lui, car lors de nos deux dernières confrontations directes, notamment en Arabie saoudite, je n'avais même pas le temps de regarder la balle. Aujourd'hui, j'ai manqué de réalisme pour conclure certains points importants.
Des regrets ? Oui. Si j'avais mieux frappé mes coups droits, j'aurais pu prendre l'avantage dans le deuxième set et me mettre en position de servir pour le match. Je me souviens de quelques points. À 15-30, j'ai raté un coup droit. J'ai fait la même erreur à 30-30 et sur une balle de break. J'ai laissé la balle rebondir alors que j'aurais vraiment dû la jouer à la volée. Il y avait tellement d'occasions. Ce qui me frustre le plus, c'est que, sur la plupart des occasions dont je me souviens, j'avais la balle que je voulais attaquer pour conclure le point, mais je ne l'ai tout simplement pas bien frappée."
"C'est vraiment difficile de jouer deux jours de suite sans que la douleur ne revienne"
"Mon genou était aussi complètement détruit, je ne pouvais rien faire de plus. Je traîne ça depuis le début de l'année ; j'ai une tendinite depuis le début de la saison. Ça n'est devenu un vrai problème qu'avec le début de la saison sur gazon. Jusque-là, je ne ressentais la douleur qu'après l'effort, jamais pendant les matchs ; c'est là que ça a commencé à me gêner. Depuis, c'est vraiment difficile de jouer deux jours de suite sans que la douleur ne revienne. Si je joue un match difficile, j'ai besoin d'une journée pour que la douleur disparaisse. Tokyo a été la seule fois cette année, pour une raison ou une autre, où j'ai pu jouer deux jours de suite sans douleur."

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